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Bruno Jaffré, biographe de Thomas Sankara : « Le gouvernement actuel ne veut pas de justice pour Thomas Sankara ni de jugement pour Blaise Compaoré »

5 septembre 2016, 13:45, par ka

’A’’ parent de victime 52 : Je le suis aussi, comme beaucoup des familles de la société Burkinabé ont subi la cruauté de nos gouvernants militaires depuis la chute de Maurice Yameogo le 3 Janvier 1966 au 31 Octobre 2014. Le pire a débuté le 25 Novembre 1980 ou le colonel Saye Zerbo assisté de quelques officiers, profita de la grève de 55 jours pour déposer le président Lamizana. C’est à partir de CMRPN ou quelques microbes de militaires ont commencé à imaginer de la gouvernance sans partage en tuant ses camarades et quelques personnes du peuple qui sont encombrants pour gouverner : Parmi eux un certain Blaise Compaoré qui avait une rancœur contre ses promotionnels du lycée qui le traumatisaient par ce qu’il était un faible et un élève chétif qui se vengeait par ruse. Sa chance de vengeance lui sourit le 7 novembre 1982 avec l’arrivée du CSP de Jean-Baptiste Ouédraogo dont son ami d’arme Thomas Sankara fut nommé premier ministre, il se souda aux deux jusqu’à ce qu’on les appelait les siamois. Mais Blaise Compaoré le caméléon introverti qui n’avait que le troisième rôle minable, voulait à tout prix être le numéro 1 en utilisant sa ruse d’introverti. Tu me pose la question sur les crimes commises pendant les deux régimes des siamois CSP et CNR, si Dieu pouvait descendre et dire la vérité au peuple Burkinabé la vrais version des crimes a partir du 7 Novembre 1982 au 15 Octobre 1987, le dénominateur commun reviendra au troisième larbin qui voulait devenir le premier avec tous ses coups tordus qu’il faisaient derrière les dos du premier et le deuxième. Pour en finir, il a même canardé le deuxième qui était devenu le premier et son ami, et assume sans remord pour afin être le premier le 15 Octobre 1987. Malheureusement Dieu répond et sanctionne par silence, la preuve est le 31 Octobre 2014 avant midi, et ce n’est pas fini. Je ne suis pas là pour défendre Thomas Sankara car sont rares ceux qui n’ont pas péché dans ce bas monde. Si tu as bien lu mon message qui relate ce que j’ai vécu, et vu pendant la révolution inachevée de Thomas Sankara, tu verras que j’ai mentionné que d’autre m’ont contredit que le régime de Thomas ne fut pas toujours un modèle de la démocratie parlementaire, mais après tout j’ai donné des exemples des icônes d’Africains qui ont résisté a l’impérialisme dont leurs régimes n’étaient pas aussi tendres comme les trois régimes militaires de 1982 en Octobre 2014 du Burkina. Alors nous les parents des victimes, nous sommes dans le même panier, mais si tu veux voir la vérité, tu verras que le vrais coupable de tous ces crimes ne peut être qu’un tueur en série, caméléon rusé et introverti, qui tue qui il veut, là où il veut. Avec le recul, et ayant vu ce qui s’est passé le 31 Octobre 2014 avec ma présence avec les jeunes devant Kossyam, et vu de mes propres yeux, je me dis que chaque chose a son temps. « Demandons la vraie justice du nouveau Burkina dont la jeunesse a dit que rien ne sera plus comme avant, de condamner équitablement les coupables pour soulager les parents des victimes. » Apres ça, soyons humbles, pardonnons-nous les uns et les autres, et allons à la paix. Pendant 30 ans nous avons connu les pires humiliation que nous infligeaient ces punaises de militaires qui tuaient pour gouverner, aujourd’hui avec une jeunesse innocente, nos enfants, qui ont dit que rien ne sera plus comme avant, nous avons l’opportunité de mettre nos mains sur le cœur pour tout pardonné, surtout désarmer nos cœurs pour humilié tout criminel qui veut prendre le peuple Burkinabé pour un mouton. En opposant la haine à la haine, la violence a la violence, on applique une vieille philosophie qui ne donne pas des bons résultats.


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