Alpha BARRY aux Burkinabè de Washington : Le cas Zida relève du ministre de la Défense et non de celui des Affaires étrangères

Ce sémillant ministre des affaires étrangères, ancien conseiller du satrape de Guinée, qui a déclaré des milliards CFA (Franc des colonies françaises d’Afrique) de biens, bien planqués en Europe, qui ne jurent que par la coopération avec les monarchies obscurantistes d’Arabie, le FMI, la Banque Mondiale, avec tous les prédateurs locaux et de l’Occident, et qui semble engagé dans une recherche effrénée de tout ce qui peut consolider sa fortune personnelle, sa chaine privée de radio-télévision dont on devine les sources de financement dont a bénéficié ce conseiller du Bachagal de Guinée et sans doute grand possesseur d’immenses troupeaux de bovins ? On le voit, partout où il passe, bien décidé à désorienter les prétendues diasporas burkinabè en lien avec des bandes de petits politicards bien intéressés à avoir de la visibilité de petits notables. Une constance politique depuis Blaise Compaoré.
C’est quoi ces communautés dites diasporatiques ?
Quand on sait les contradictions qui les traversent : rien de commun entre l’honnête mère de famille qui fait des ménages, de la prostituée, de l’ouvrier qui trime sur une chaine d’usine ou ramasse des légumes ou des fruits dans des serres surchauffées, du petit fonctionnaire d’embrassade, de la marchande d’objets africains ou de quincaillerie asiatique, de faux cheveux, de produits blanchissant de peaux de Négresses complexées et bien aliénées, du balayeur de rue, de l’étudiant fauché ou celui roulant sa bosse de rejetons boutonneux de parents caporalisateurs compradores bureaucratique de l’Etat et des biens publics, de la tenancière de resto africain, du diplomate arrogant-incompétent et au service de ses propres affaires ?
Quoi de commun dis-je entre tous ces destins d’opportunistes ou d’aventuriers et d’honnêtes travailleurs en galères ?
Depuis Blaise Compaoré, on n’arrête pas de nous servir des images d’Épinal de ces soit disant communautés burkinabè en communion, en Arabie saoudite ou en Occident ; rien que du pipeau où règne le chacun pour soi, et le Dieu pour tous. Mais où effectivement quelques personnalités ont droit aux visites et salutation des petits en cas de coups durs.
Je dirai à Mr Barry, que les Burkinabè de la diaspora, quelques soient leurs difficultés s’échinent à aider comme ils le peuvent leurs familles restées au pays ; familles qui pour l’heure n’espèrent rien de ce gouvernement que lui Barry sert probablement pour ses propres intérêts et qui n’a en son sein aucun homme neuf et donc qui n’ont aucune solution neuve en terme d’émancipation sociale pour notre peuple. Rien que des gens dont nombre ont passé près de trente ans au côté de Blaise Compaoré. Blaise Compaoré dont lui, Mr Barry est venu narrer la chute sur les chaines de télés occidentales en fin connaisseur et non en conseiller de satrapes africains. Mais ça il n’a en soufflé mot ! Et c’est dire que nous devons nous méfier de Nègres auxquels l’Occident ouvre ses médias et grandes chaines de désinformation.
Plutôt que d’aller distraire les diasporas sur le cas Zida en laissant les M. Kafando dans l’ombre, commencez par ce qui donnera un sens à l’histoire de notre peuple : instruire les crimes du régime Compaoré avant ceux de la transition. C’est une question de chronologie historique.
Et arrêtez de manipuler les travailleurs en situation de migration et pour lesquels vous n’avez aucune solution concrète au pays.
Que faites vous quand ils sont victimes d’actes criminels racistes en Occident ou dans les pays arabes ? Rien !
Que faites-vous pour réduire les frais sur les envois et aides (taxes western union...) qu’ils font parvenir à leurs parents au pays ? Rien !
Que faites-vous pour négocier la réduction de leurs frais de communications avec les parents au pays ? Rien !
Alors arrêtez de manipuler politiquement des Burkinabè dits de la diaspora, qui sont partis pour n’avoir pas à subir la misère que vous imposez à notre peuple et à notre pays qui ne manque pas de ressources et de talents s’il n’était soumis à un néocolonialisme prédateur et criminel.