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Dédougou : La ville en effervescence à la suite du décès d’un gardé à vue

4 mai 2016, 09:26, par Kôrô Yamyélé

- On a souvent comparé le diable chrétien au mauvais principe du dualisme, et à Typhon, le principe dit mal dans la théogonie égyptienne. Ahrimann et Typhon rappellent en effet, comme Satan, l’idée du crime, de la douleur et de la mort, la lutte des ténèbres contre la lumière, du mensonge contre la vérité.

Nous burkinabè aujourd’hui adorons la violence ! Ne sommes-nous pas habités désormais par le diable ? En tout cas tous les actes posés depuis un certain temps le laisse croire : insurrection avec le feu comme moyen ! On a incendié l’Assemblée, les domiciles des gens, etc. ! Mêmes nos hommes politiques les plus en vue sont adorateurs de la violence dans leurs paroles et leurs actes ! Depuis lors la violence continue dans le pays ! Nous avons perdu le Nord ! Beaucoup de gens se réfèrent aux fétiches les plus crasses pour régler leurs affaires. L’adoration du diable a pris le dessus sur l’adoration de Dieu dans les Églises, les Temples et les Mosquées !!! Le mal est devenu désormais une coutume des burkinabè !

Que les hommes de Dieu prient pour nous exorciser et éloigner le diable de nos trousses.

- Il y a bientôt six mille ans que le diable a fait sa première visite à la terre, et nous subissons encore chaque jour, par le crime et la douleur, les conséquences de cette terrible apparition. Ève s’éveillait à peine sur les gazons du paradis terrestre que déjà le démon la guettait pour la tromper. Il s’approcha d’elle comme on s’approche d’une femme qu’on veut séduire, avec des paroles caressantes, des compliments sur sa beauté, et lui fit manger, ainsi que l’a dit Milton, la mort et le péché dans une pomme. Encouragé par ce premier triomphe, l’éternel ennemi épia toutes les occasions d’intervenir, pour le mal, dans les affaires de ce monde. Et voilà que le diable s’abat sur le Burkina Faso et comme il le fit avec Ève, il nous trompe, nous entraîne à aimer le mal, le feu et à tout brûler sur notre passage. Dieu miséricordieux, pardonne à tes fils sur cette terre du Burkina !

Prière :

Notre Père, Qui êtes aux cieux
Que Votre nom soit sanctifié
Que Votre règne arrive
Que Votre volonté soit faite sur la terre comme au Ciel
Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien
Pardonnez nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés
Et ne nous soumettez pas à la tentation
Mais délivrez-nous du mal
Ainsi soit-il
Amen

NB : L’Ainsi soit-il et la formule gnostique ou kabbalistique par laquelle on termine quelquefois l’Oraison dominicale, se comprennent d’eux-mêmes. C’est l’acte de foi, sans lequel rien ne peut être obtenu, ni accompli.

- Burkinabè, faites l’Aumône pour vous faire pardonner par notre Père qui est aux Cieux ! Faites l’Aumône ! Burkinabè, prenez garde de ne pas pratiquer votre justice devant les hommes dans le désir d’attirer leurs regards ; autrement, vous n’aurez point de récompense auprès de notre Père qui est dans les cieux. Burkinabè, quand donc tu feras l’aumône, ne fait pas sonner de la trompette devant toi comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues pour être glorifiés par les hommes. En vérité je vous le dis, ils ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône soit faite dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra.

Par Kôrô Yamyélé


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