Mandat d’arrêt contre Guillaume Soro : Légalité douteuse et politiquement inopportun
14 février 2016, 19:47
Et pourtant, la Cour pénale internationale (CPI) elle-même semble en contradiction avec ses décisions. En 2014, le président kenyan Uhuru Kenyatta a comparu devant la CPI pour répondre d’accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité lors de la crise post-électorale entre fin 2007 et début 2008. Il était pourtant bien élu et en fonction. Ceci n’interdirait donc pas cela. On me répondra que cela relève de la compétence de cette cour, notamment les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, mais quand même, rien n’interdit a priori d’entendre une autorité d’un autre État devant une juridiction nationale.
Et pourtant, la Cour pénale internationale (CPI) elle-même semble en contradiction avec ses décisions. En 2014, le président kenyan Uhuru Kenyatta a comparu devant la CPI pour répondre d’accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité lors de la crise post-électorale entre fin 2007 et début 2008. Il était pourtant bien élu et en fonction. Ceci n’interdirait donc pas cela. On me répondra que cela relève de la compétence de cette cour, notamment les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, mais quand même, rien n’interdit a priori d’entendre une autorité d’un autre État devant une juridiction nationale.