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Attaques contre Splendid Hotel : « Les terroristes s’intéressaient à l’occupant de la chambre 303 »

20 janvier 2016, 13:11, par Kôrô Yamyélé

- Chers amis du net, maintenant que certains d’entre vous m’ont copieusement insulté, passé dorénavant aux choses sérieuses. Concernant les attaques terroristes du Capuccino et de l’hôtel Splendid, comment de si jeunes garçons puissent-ils passer à un stade au point de commettre une si grande violence ? Analysons froidement.

Je pense que ces jeunes garçons ont gardé une distanciation de l’humanité. Ce sont donc des victimes d’un système qui les a tenu à distance de l’humanité, un système qui les préparait depuis longtemps pour commettre ce forfait. Et pour ma part, je vois 4 étapes majeures pour arriver à l’ultime étape c’est-à-dire accepter de mourir en martyre pour aller au paradis. Et pendant toutes ces étapes, on leur donne de l’argent pour satisfaire leurs besoins, en fait on leur achète leurs vies de leurs vivant. Regardons donc ensemble ces 4 étapes :

ETAPE 1 : Les Jihadistes en chef vont travailler psychologiquement à créer une marge physique ou symbolique dans la société en jouant sur le ‘’eux’’ et le ‘’nous’’ c’est-à-dire les musulmans et les non-musulmans. De ce fait, ils effacent l’appartenance commune de leurs victimes à une même humanité qui est commune avec les autres. C’est l’isolement qui commence pour mettre les victimes potentielles (ici les jeunes garçons terroristes) à distance de l’humanité,

ETAPE 2 : Ils travaillent à convaincre leurs victimes que l’autre, c’est-à-dire le non-musulman est méprisable, au point de nier son humanité en utilisant des mots de disqualification takfiristes (excommunication) comme ‘’mécréants’’ ou animaliers comme ‘’porc’’ ou ‘’singe’’ (c’est pourquoi je traitais les jihadistes de porcs parce que je sais qu’ils n’aiment pas du tout être traités ainsi),

ETAPE 3 : Les Jihadistes en chef travaillent les esprits de leurs victimes de sorte à les amener à concevoir l’autre (le non-musulman) comme une menace pour eux et les musulmans en général. Les symboles comme les interventions des américains et des occidentaux sont présentées pour faire émerger un sentiment d’humiliation et de ressentiment et faire naître un esprit de vengeance qui ouvre la voie à la radicalisation vers la 4ème étape du processus,

ETAPE 4 : C’est l’étape la plus irrationnelle qui consiste à dire que l’autre (donc le non-musulman) profane espace symbolique sacré des musulmans, profanation pour laquelle les victimes doivent absolument et irrémédiablement être prêtes à mourir, ouvrant ainsi le passage à l’acte jihadiste comme tirer sur des masses de gens dans les hôtels et restaurants tout en cherchant à faire de nombreux morts. Cette étape est celle du non-retour car les jishadistes sont ici prêts à tuer même leurs mères. Ils sont irrécupérables et doivent absolument mourir pour aller au paradis et y avoir des délices. Leurs morts sont souvent fêtées par leurs parents qui se voient ragaillardis et admirés dans leurs milieux de résidence pour l’acte de bravoure posé par leur fils.

Par Kôrô Yamyélé


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