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Financement de la campagne présidentielle : Jean-Baptiste Natama lance un appel à projet pour sa part de subvention

10 décembre 2015, 23:00, par Nabiiga

Avant tout propos, je dois dire que Jean-Baptiste est politicien outre mesure et je le félicite. Je le vois d’ailleurs jouer un rôle important dans la gouvernance de notre pays dans l’avenir.

Pour ce qui est de cette somme, commençons par nous poser les bonnes questions ; les réponses desquelles pourront nous guider amplement.

Ce montant, dans quel cadre le contribuable burkinabè l’avait-il alloué aux formations politiques ? Les élections je me dis bien. N’gaw !

Le déboursement de ce montant, devait-il se faire strictement dans tout ce qui touchait à la campagne électorale ? Je pense fort bien que oui !

Les articles de son déboursement, renferment-ils des articles qui stipulent un déboursement élargi, c’est à-dire, à des fins autres que ces élections ? Franchement, je ne sais pas !

Le montant, était-il un don aux politiciens ? Non !

Jean-Baptist, a t-il été candidat et a t-il battu campagne ? Oui il a été et il a battu campagne aussi !

Dispose t-il des pièces justificatives de sa campagne électorale pour justifier la réception de ce montant ? Oui, il en dispose amplement.

Voyez-vous, si le montant a été versé et devait être utilisé strictement pour les élections et Jean Baptiste a refusé d’en servir mais il a battu campagne toute même, il a le droit d’en recevoir et d’en servir comme il le souhaite. Avec quel argument cependant ?

Il peut avancer un arguement selon lequel il va se faire payer pour les dépenses personnelles qu’il a encourrues lors de sa campagne. S’il n’avait pas utilisé ses propres économies pour les élections, il les aurait utilisées pour le/les projets qu’il est en train de solliciter auprès de nous tous. Maintenant qu’il a utilisé ses propres économies, il souhaite remplacer le vide créé par l’épuisement de ses propres économies pour battre sa campagne par ce que l’état lui a donné, et il peut le faire en toute conscience sans que cela ne soit un d’abus de confiance quelconque.

25,000,000 paraissent beaucoup ; mais non, ce ne sont pas beaucoup dans un pays aussi pauvre que le nôtre. Il ne faut pas qu’il se deçoive en croyant pouvoir faire bénéficier tout le monde avec ce montant. Je suis adepte d’investissement- le micro financement à l’instar du champion de micro financement de l’indonesie qui ne prêtait pas plus de 5 dollars ou dix, aux femmes pauvres. Aujourd’hui, c’est un mouvement mondial avec des surrcussales un peu partout et les pauves en benifissent. Il en a d’ailleurs reçu un prix nobel de quelque chose.

Jean-Baptiste, retourne dans ta région (personne ne peut t’en vouloir car la charité bien organisée commene par chez soi ) et y lance un projet de micro-financement d’un montant ne dépasant pas 20,000 destinés strictement aux femmes. Il faut, au préalable, mener une étude très approfondie de ce que font les bénéficiaires éventuelles, et comment ce prêt de 20 mille puissent les aider à accroitre leurs productions, leurs commerces, les activités etc. Donne chaque bénéficiaire un délai 5 mois à rembourser non pas pas 20,000, mais 25,000. Les 5 milles ramassés peuvent aller financer d’autres femmes en besoin ; ou bien, celles qui ont prouvé un vrai potentiel, qu’on leur augmente le prêt à 50,000 ainsi et de suit. Il ne faut pas, par contre, tout donner. Il faut garder au moins 5,000,000 à utiliser pour encourager celles qui progressent.Les hommes sont exclus de ce financement. Les hommes, eux, vont aller se marier, boire, fumer et manger le porc au fur, et revenir pleunicher avec toutes sortes de raisons. Les femmes, elles, Non !

Il y a des gens qui parlent des forages, des écoles etc. Ces projets sont aussi bons mais comment cela peut changer l’ordinaire des populations à court terme. L’évangile le dit clairement : montre un homme comment percher au lieu de lui donner du poisson. C’est comme si une famille menait tant bien que mal sa vie. On vient lui verser 25,000. La famille achète des sacs de riz avec ce montant pour assurer quelque peu une indépendance alimentaire ne serait-ce que pour un bout de temps ; et quand le stock sera épuisé, que fera t-elle ? N’est-ce pas la même mendicité ? N’est-ce pas l’enracinement de la dépendance. Cherche plutôt a déraciner la dépendance en aidant les femmes de ta région devenir financièrment autonôme, et leurs vies changeront à jamais. Qui sait, un jour, elles pourront, elle sueles, construire des écoles, ces mêmes forages dont parle tout le monde, bitumer des rues etc. Rien ne dépasse l’investissement. Pense à cela, surtout ton équipe chargé d’étudier les réponses.
Merci d’avance d’avoir tenu en considérant mes propositions


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