A New York, Michel Kafando reçoit une émissaire du Département d’Etat puis un commissaire de l’Union Africaine

Pour grandir encore l’Afrique, il faudra munir les organisations régionales et sous-régionales comme l’Union Africaine (UA) et la CEDEAO de véritables parlements composés de députés Africains (pour l’UA) ou ouest-africains (pour la CEDEAO) élus par les citoyens de leurs pays respectifs pour les représenter. On ne doit pas continuer à laisser le pouvoir de décisions et le sort de ces organisations africaines entre les seuls mains des chefs d’État qui fonctionnent comme un club d’amis au détriment de leurs peuples. Il faut que ces parlements soient véritablement capables de voter des normes contraignantes qui vont obliger les chefs d’État. L’autorité suprême de ces organisations africaines ne devrait plus revenir au seul sommet des chefs d’État, mais au sommet de ces chefs d’État élargi aux députés des parlements de ces organisations. En plus, les chefs d’État qui ont plus de 10 ans d’exercice du pouvoir dans leur pays ne devraient plus jamais être admis comme chef d’Etat en exercice en vertu d’une présidence tournante, alors que ces mêmes chefs font obstacles à l’alternance du pouvoir dans leur propre pays.
EN TANT QU’AFRICAIN, J’AI HONTE ET JE SUIS EN COLÈRE DE VOIR UN VIEUX GAGA COMME MUGABE ME REPRÉSENTER EN TANT QUE CHEF D’ÉTAT EN EXERCICE DE L’UA ! QUELLE IMPOSTURE !