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Isaac Yacouba Zida : « Je savais qu’un coup d’Etat était possible mais je ne m’y attendais pas à ce stade »

26 septembre 2015, 10:56

Nous aurions été en parfaite harmonie avec nos convictions contre toutes les formes d’exclusion face au justificatif essentiel du coup d’état, si et seulement si il n’y avait pas eu une série de folie meurtrière et cruelle au regard des massacres qui s’en ont suivi. Comme le dit si bien l’intervenant 25, le problème reste entier quoique ce coup de force fut échoué ; et quoi qu’il en soit, un jour l’abcès sera curé et/ou gangrené. Nulle part de quel qu’en soit l’habillage et de toutes les formes d’exclusion, le simple fait d’y penser en est un échec sur tous les plans. N’est-il pas évident, que l’horreur du raciste découle par le simple fait de penser à la CLASSIFICATION sélective des races ? Filles et fils du ose solde toujours par l’échec. Que la majeure clameur s’identifie à l’autruche, un jour l’histoire Burkina battez-vous à la loyale ! Les actes produisent les mêmes résultats. Le système Compaoré s’est alimenté durant ses 27 ans par ces calculs de fourbes et ce sont les mêmes personnes qui continuent toujours d’alimenter cette médiocrité. La Côte d’Ivoire n’aurait pas connu les affres de la guerre, si toutes fois l’exclusion n’avait pas été la clé thématique d’approche politique. Le sentiment de vengeance et de haine sont si forts pour les insurgés, que la question d’exclusion relève le plein droit et la plénitude de la légitimité. Nous avons hâte de mesurer la popularité réelle des uns et des autres au sortir des élections à venir. Le peuple jusque-là amorphe et aphone pourra se réveillé au jour des élections et administrer une vraie déculotté aux grandes gueules de muezzin de la mort. Rien ne justifie ces scènes d’animalités, rien, ni la haine, ni la satisfaction de la vengeance, ni la conquête du pouvoir d’Etat, rien ne pourra justifier ces scènes de cruauté et d’appels à la chaire au canon des uns et des autres. Nous avons hontes des subites transformations des monstres vindicatifs de maîtres de cérémonie politique et de levée de foules que nous sommes devenus. La sournoiserie manifeste de l’homme politique Burkinabé est de mettre en danger l’enfant de l’autre pour atteindre des ambitions et du même développement tous les mécanismes pour sécuriser tous ceux qui lui sont chers. Nous avons toujours combattu l’injustice et tant que cela nous soit possible, nous le ferons chaque fois que l’injustice sera notre thématique de gouvernance.


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