Déclaration du Premier ministre Yacouba Isaac Zida

Pauvre Faso, pauvre Afrique. Continent où on a et continuons toujours de régler les injustices par des injustes (justice selon les soit disant vainqueurs) pour faire plaisir à des individus ou à une population qu ’on simule au peuple. Qui parle de justice, parle de règles, de lois. Qui parle de démocratie, parle de peuple, de justice et de majorité. L’expression du peuple ne peut être prise en compte juridiquement dans un état de droit qu’à la majorité dans les urnes ou vote des électeurs. Quand les Burkinabés voient la fin de la crise pour le 11 octobre, la CEDEAO voit plus loin et l’attitude de Diendere lui fait voir les germes d’une crise postérieure que les autorités actuelles viennent de semer (le règlement de l’injustice par l’injustice). Il y a eu quelques frustrés à la chute de Compaopé, il y a des frustrés par rapport aux élections à venir il aura des frustrés après les élections et tous, resteront muets jusqu’au jour où un individu fera produire de l’étincelle à une situation anodine. Aujourd’hui l’opposition d’hier est unie et se fait appeler peuple Burkinabé (en démocratie, il faudrait pouvoir faire la différence entre le peuple et la rue). Demain tous ne seront pas au pouvoir, alors viendra les alliances contre-natures et certains trouverons injustes des décisions prises aujourd’hui avec leur assentiment. Et............................tôt ou tard, c’est la guerre civile "Alpha Blondy" on en veut plus en Afrique. Acceptons donc même difficilement des grosses injustices par consensus et tourner la page, que d’avancer dans les petites frustrations qui ne font pas en réalité avancer nos pays car ces frustrés à tort ou à raison sont toujours prêts à collaborer avec l’ennemi pour tirer le continent en arrière.