Le général Gilbert Diendéré s’engage "à remettre le pouvoir à l’issue de l’accord définitif de sortie de crise sous l’égide de la CEDEAO"

Ce putsch révèle les limites, sinon la myopie intellectuelle de la plupart des hommes en armes mal formés, incompétents et mégalomanes. "Arma togae cedant" disaient les latins, mais ce doit être désormais la devise et l’apanage de toute personne désireuse et digne d’être appelée "citoyen". Que tout africain comprenne dès lors que les putsch sont surannés et désormais seule doit compter la voie des urnes. Que tous ces événements servent aussi des leçons à tous ceux qui veulent constituer des oligarchies dans leurs pays et qui tentent et tiennent à rester au pouvoir ou encouragent cyniquement à rester au pouvoir au-delà des mandats légaux.