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Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

6 février 2015, 10:01, par David Ouedraogo

Camarades,

voici une analyse pertinente. L’insurrection du 30 octobre a jusque là un goût d’inachevé. Beaucoup n’ont vraiment pas compris et intériorisé le slogan cher aux Burkinabès intègres : "plus rien ne sera comme avant". A commencer par le RSP, qui pense que c’est une continuité du système compaoré, puisqu’il dévoile aujourd’hui que c’est eux qui ont placé Zida où il est. Par une naïveté puérile, nous nous sommes faits gruger par ces faux militaires (heureusement que les vrais militaires existent toujours) au soir de notre insurrection, et nous le payerons cache, cette trouille des civils qui se disent politiciens à la conquête du pouvoir, qui le lendemain n’ont pensé qu’à occuper le terrain en battant campagne, tout en ne s’intéressant plus à la bonne marche de la transition. Comme s’ils s’ignorent que sans paix, on peut aller les voter !!!
Ensuite, ces organes de la transition, n’ont pas voulu observer une rupture réelle avec le système déchu : opacité sur le revenu d’un ministre de la transition, déclarations des biens qui tarde à être plubliés, émoluments faramineux des CNT décriés par le peuple et ramenés à un niveau toujours incompréhensible dans une volonté de rupture ; nominations de personnes de moralité douteuse...
Si la transition avait évité ces pièges, je ne pense pas que de nos jours, on verra certains inconscients du CDP, narguer le peuple en parlant du retour de celui qui a été chassé en plein midi, et même le RSP allait prendre conscience que le temps de blaise était révolu. Et si on pense dans les conditions actuelles, que ce blaise là, va nous laisser tranquille, on se fout les doigts dans les yeux.
Oui, le RSP doit disparaître et on ne doit pas accepter ces nominations exigées par ce corps triste.
Et après ce sera à la transition d’être honnête avec le mot d’ordre : "plus rien ne sera comme avant". Quand on traîne des casseroles derrière soi, on doit avoir le courage de le reconnaître et s’assumer.
Soyons vigilants camarades, car c’est maintenant l’aboutissement de l’insurrection du 30 octobre. Ils se sont dévoilés, et nous devrons leur montrer que nous sommes toujours présents et assoiffés d’une bonne gouvernance. La Patrie ou la mort, nous vaincrons !


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