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Protestations au Burkina : Séparer l’ivraie du bon grain

19 janvier 2015, 14:09, par Benao Cynthia

Wemaster, la repetition est pedagogique, surtout quand c’est l’avenir de la Nation qui est en jeu
Merci Issaka Luc KOUROUMA, pour votre article qui sonne comme une alerte. Mieux vaut prévenir que guérir.

Depuis que j’ai senti de sérieuses menaces peser sur la transition des la fin de l’insurrection, j’ai n’ai eu de cesse d’interpeller les burkinabé sincères et les vrais artisans du changement à faire attention :
Zoodomail du 1er novembre 2014, dans un article intitulé Hommage aux martyrs de la révolution des 30 et 31 octobre 2014 : « … Nous ne devons pas donner raison à ceux qui, tant de l’intérieur que de l’extérieur, n’appréciait guère la gouvernance de M. Compaoré mais qui prônaient cependant son maintien par crainte des désordres et du chaos que pourrait engendrer son départ, … Notre devoir, aujourd’hui et pour la postérité, c’est de faire la différence… Ne permettons pas à des gens sans vergogne et sans scrupule de souiller par des pratiques condamnables le sang de nos martyrs et la pureté de l’aboutissement de notre lutte... Les organes de transition doivent être aussi suffisamment réalistes pour décliner leurs ambitions en tenant compte du temps qui leur est imparti. Notre défi commun jusqu’en novembre 2015, et de loin le plus important, est de réussir à PREPARER ET ORGANISER DES ELECTIONS JUSTES, LIBRES, TRANSPARENTES ET INCLUSIVES, afin que les organes de transition passent la main à des organes définitifs et durables »

Lefaso.net du 04 novembre 2014 dans un article intitule Partis d’opposition affiliés au CFOP : le défi de la cohésion et de l’unité d’action : « … Les enjeux actuels dépassent les simples questions d’ego et d’intérêt individuels des uns et des autres… Dans la zone de haute turbulence que nous traversons, une vigilance extrême doit être de mise, pour déjouer les pièges et autres mauvais coups de ‘sous-marins’ et autres pêcheurs en eau trouble. J’ai un fort sentiment que les épisodes Sara Sérémé et Kouamé Lougué à la télévision nationale font partie de ces pièges dont l’objectif visé n’est autre que de semer la zizanie, la suspicion et la discorde au sein des politiques et des forces armés. Cette stratégie de semer et d’entretenir la confusion est la même qui est utilisée pour diviser les OSC à travers les reproches et autres accusations à l’encontre de certaines OSC. Autant des bandes de pilleurs organisés écumaient Ouagadougou et les autres villes du pays pendant que les forces vives conscientes étaient préoccupées par la question de la gestion de l’après Blaise Compaoré, autant il existe des groupes organisés pour profiter de la situation volatile pour créer davantage de confusion pour des motifs qu’eux seuls connaissent. Il revient alors à nos hommes et femmes politiques, nos responsables d’organisations de la société civile, nos personnes ressources, de prendre encore plus de la hauteur, de persévérer dans la grandeur d’âme dont ils ont fait preuve tout le temps qu’a duré le combat jusqu’à la victoire collective des 30 et 31 octobre

Lefaso.net et bayiri.com du 27 novembre 2014 dans un article intitulé Pour un changement qualitatif, nous avons tous besoin d’une cure profonde des mentalités : « …Nous jurons tous vouloir le changement, un nouveau Burkina débarrassé de tous les fléaux du passé. Alors, ce changement commence par nous-mêmes, par le changement de nos mentalités. Comme l’ont dit avec insistance les plus hautes autorités de la transition, « la jeunesse et les femmes burkinabè ont les yeux ouverts, et plus rien ne sera comme avant, s’agissant du respect scrupuleux de l’ordonnancement juridico-politique de notre pays. […] Mais il s’agit aussi pour chacun de nous de nous remettre en cause pour une société burkinabè plus forte, bâtie sur des valeurs de vivre ensemble plus que jamais réaffirmées »
Nous ne pensons pas que nous avons chassé M. Compaoré pour continuer dans l’incivisme, le laxisme, la médiocrité, l’anarchie et le non respect de l’autorité. Il nous faut nous débarrasser de nos tares, habitudes et pratiques détestables enracinées depuis plusieurs décennies, pour édifier ensemble le Burkina nouveau.


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