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Conseil national de la transition : les députés auront désormais un salaire mensuel de huit cent quatre-vingt mille

12 janvier 2015, 10:24, par sidpawalimdé

Je me suis laissé instruire par un autre gardien de valeurs qui a traité du thème comme récurrent dans notre pays. Il s’agit des témoins de JEHOVAH. Le thème traité ce mois de janvier 2015 porte sur la CORRUPTION DES POUVOIRS PUBLICS, UN VERITABLE POISON. Je me propose de partager leur point de vue quine manque d’intérêt avec l’opinion publique. Quelques commentaires personnels sont ajoutés
Définition :
La corruption des pouvoirs publics est définie comme l’abus, pour un profit personnel, de l’autorité publique que quelqu’un détient.
Les cinq institutions mondialement reconnues comme les plus corrompues sont :
Les partis politiques
La police
La fonction publique
Le système législatif
Le système judiciaire
Les principales Manifestations s’observent par :
Pots-de vin
Appropriation des biens communs
Profits d’avantages de non droit
Détournement des fonds
Le favoritisme par abus de pouvoir
Le pouvoir discrétionnaire
Les sources et les problèmes corolaires sont résumés dans le tableau ci dessous

Sources de corruption Problèmes

DU POUVOIR Les gouvernements sont financés par leurs citoyens, le plus souvent au moyen de taxes ou impôts. Devant tout cet argent :
• certains sont tentés de voler.
• D’autres recherchent à réduire leurs impôts ou toute autre somme qu’ils doivent à l’état par des pots -de -vin ; toutes tentatives de compenser ces pertes par augmentation d’impôts favorise plus la corruption
Dans tel contexte les gens honnêtes sont ceux qui souffrent le plus.
Commentaire : ici au Faso, on note surtout la transgression du principe de l’égalité devant la loi par ces mesures d’exemption de retenus d’impôts, de dédouanement par ceux là même qui votent les lois et contrôlent l’action de l’exécutif. Au-delà on dira : qui est fou sinon celui qui ne paye pas l’impôt et veut obliger son compère de le faire ?
DU DIRIGEANT Susan Rose- ACKERMAN fait remarquer que les tentatives pour éliminer la corruption « doivent commencer tout en haut de l’échelle ».
Les autorités perdent toute crédibilité lorsqu’elles cherchent à faire disparaitre la corruption au sein de la police ou des douanes tout en la tolérant parmi les hauts responsables.
Commentaire :
DE LA STABILITE Beaucoup de pays organisent régulièrement des élections, ce qui, en théorie, permet aux électeurs d’écarter les personnes corrompues. Mais dans les faits, les campagnes électorales et les élections créent des conditions favorables à la corruption. Par leur soutien financier ou d’autres actions, les riches peuvent influencer les élus actuels et à venir.
Une telle influence menace « non seulement la légitimité et la valeur d’un gouvernement, mais aussi la confiance que ses citoyens lui accordent ».

DES LOIS Dans un premier temps ; l’on peut penser qu’établir de nouvelles lois est source d’amélioration. Cependant, des spécialistes ont découvert que, dans bien des cas, augmenter le nombre de lois ne fait que multiplier les situations favorisant la corruption. En plus la mise en œuvre des lois anticorruption coûte relativement plus chère pour les résultats souvent très décevants.
En contribution nous disons qu’à défaut de les augmenter on peut les amender en réponse à la mission de la transition : « Créer de nouvelles base pour rebondir vers l’émergence ». On se rappelle aussi que sous la 3é législature les députés ont été piégés par un don 3000000 FR par le gouvernement avant d’octroyer 15000 000 à ses membres ; en conséquence certains illusionnistes d’intégrité avaient pris de sérieux coups.
DES VALEURS MORALES L’avidité et l’égoïsme sont à la base de la corruption.les personnes haut placées et les citoyens manifestent souvent ces défauts. Le cas des agents municipaux soudoyés par les entrepreneurs est illustratif comme ce cas de pot de vin d’un entrepreneur pour utiliser des matériaux et les méthodes de construction non réglementaires mais moins chers.
En commentaire il faut surtout signaler ces hommes d’institutions qui s’arrosent d’émoluments exorbitants 20 à 40 fois supérieurs aux intérêts de ceux qu’ils prétendent défendre souvent par entente statices sous prétexte de légalité mais non légitimé (législateurs d’abord et gouvernants ensuite ) . Nous disons aussi qu’avec un Le CNT dont les membres payés à 17 fois le salaire d’un cadre A1 :1 ; 2, et 40 fois celui d’un « Smig-nard »c’est remplacer le COLERA par LA PESTE et Blaise sera regretté, lui que l’émolument officiel en janvier 2009 n’était que 2482000 FR CFA.
Pour lutter contre de telles tares qui voudrait qu’on se contente des lois héritées, il faut aux gouvernements / législateurs et une volonté et une capacité de mettre en œuvre un programme de recentrage, en tout cas c’est tout le monde attend des organes de la transition.
DES SUJETS Même dans le meilleur des environnements et avec la meilleure éducation qui soit, certaines personnes choisiront toujours d’être malhonnêtes et corrompues. Des spécialistes reconnaissent que c’est la raison pour laquelle les gouvernements ne peuvent pas éliminer la corruption. Le mieux qu’ils puissent espérer, c’est d’en limiter l’étendue et les effets nuisibles.
Pour notre apport, nous disons que les acteurs du CNT ne sont pas venus tous avec les mêmes intentions du service ; tout laisse croire que certains n’en voulons au régime pas pour son orientation sociétale qui ne profitait qu’à une minorité, mais parce qu’eux n’étaient pas de cette minorité. Vive don donc le lève-toi que j’y m’assieds. Au galop donc pour la pillage.

Remarque :
La configuration actuelle du CNT Burkinabè est le reflet d’un Sénat tel que nous avons préconisé pour l’amélioration dans l’élaboration des lois que doivent voter une assemblée nationale d’un parlement à deux chambres . En effet tous les acteurs sont représentés dan ce sénat. L’assemblée qui est partisane vote les lois pour le régime en place pour la mise en œuvre de son contrat de société avec le peuple, le Sénat doit certifier ou légitimer que les lois votées qui ne nuisent pas aux acquis d’aucune composante de la société civile. A partir des émoluments actuels du CNT les seuls sénateurs couteraient Six milliard sept cent cinquante millions (6 750 000 000) de franc CFA en cinq ans. aussi dit-on que la démocratie a un prix mais n’oublions pas qu’en plus de l’opportunité de la mise en œuvre du sénat à but bien connu, c’était aussi le cout de ce sénat qui avait déféré les adhésions populaires.


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