Transition au Burkina : L’avant-projet de la charte a été remis au Lieutenant-colonel Yacouba Zida
11 novembre 2014, 11:39, par
La Concorde
Bonjour à tous.
Je pense que nous devons témoigner au Lieutenant-Colonel ZIDA et à ses hommes notre gratitude d’avoir répondu à l’appel du peuple en prenant leur responsabilité, ce qui a permis d’arrêter l’hémorragie des pillages et des casses ainsi que l’insécurité généralisée qui était sur le point de ternir notre bonne Révolution. Cependant, pour garder son caractère républicain et la valeur patriotique de son acte, l’armée doit transférer le pouvoir aux civils dans un bref délai. A force de durer au pouvoir, elle pourrait y prendre gout et ses bonnes intentions de départ pourraient se muer en mauvais actes. Je suis pour ceux qui préconisent qu’il faut continuer la prière pour un transfert pacifique et patriotique du pouvoir aux civils mais on doit prier les yeux ouverts ; autrement dit, s’il y a lieu de dire un mot
à Zida et à ses hommes, nous ne devons pas être hypocrites ou faire semblant de cacher nos intentions de voir le pouvoir confié à un civil. Mais tout cela doit se faire dans la concorde, dans l’amour les uns envers les autres et dans la crainte de Dieu. Que Dieu continue de bénir le Burkina Faso !
Bonjour à tous.
Je pense que nous devons témoigner au Lieutenant-Colonel ZIDA et à ses hommes notre gratitude d’avoir répondu à l’appel du peuple en prenant leur responsabilité, ce qui a permis d’arrêter l’hémorragie des pillages et des casses ainsi que l’insécurité généralisée qui était sur le point de ternir notre bonne Révolution. Cependant, pour garder son caractère républicain et la valeur patriotique de son acte, l’armée doit transférer le pouvoir aux civils dans un bref délai. A force de durer au pouvoir, elle pourrait y prendre gout et ses bonnes intentions de départ pourraient se muer en mauvais actes. Je suis pour ceux qui préconisent qu’il faut continuer la prière pour un transfert pacifique et patriotique du pouvoir aux civils mais on doit prier les yeux ouverts ; autrement dit, s’il y a lieu de dire un mot
à Zida et à ses hommes, nous ne devons pas être hypocrites ou faire semblant de cacher nos intentions de voir le pouvoir confié à un civil. Mais tout cela doit se faire dans la concorde, dans l’amour les uns envers les autres et dans la crainte de Dieu. Que Dieu continue de bénir le Burkina Faso !