Jusqu’où le « Pays des hommes intègres » va-t-il se désintégrer ? (1)
4 novembre 2014, 02:06, par
Bala Wenceslas SANOU
« Blaise Compaoré, homme d’Etat, homme d’action. De l’édification du Burkina Faso aux médiations dans les crises africaines ». Abdou Diouf, dans sa préface, évoque les valeurs de Blaise : « engagement humaniste, altruisme, rectitude morale, don de soi pour la paix et le progrès du peuple ».
Une chose à mon avis a perdu le régime Compaoré ; c’est le régime Compaoré lui-même. Oui, car le premier ennemi de l’homme c’est lui-même (avant d’être éventuellement quelqu’un d’autre). Le régime Compaoré, après 27 ans de tripatouillage de la société entière et la main basse sur tous les corps de la société s’est prise la tête à se croire tout-puissant ; l’assurance devenue l’arrogance était palpable. Et autour de président fondateur du Burkina émergeant, une bande de courtiers mangeurs ont passé le temps à lui mentir. Le livre comme celui de Luc Adolphe TIAO n’était rien d’autre qu’un de ces pamphlets flatteurs pour président fondateur.
Blaise, "rectitude morale, don de soi pour la paix" pourquoi pas. Nos appréciations dépendent de notre position. Ceux/celles qui ont vécu les réalités des camps de concentration nazi ne peuvent pas avoir la même appréciation de Adolf Hitler que ceux/celles qui dînaient avec lui.
« Blaise Compaoré, homme d’Etat, homme d’action. De l’édification du Burkina Faso aux médiations dans les crises africaines ». Abdou Diouf, dans sa préface, évoque les valeurs de Blaise : « engagement humaniste, altruisme, rectitude morale, don de soi pour la paix et le progrès du peuple ».
Une chose à mon avis a perdu le régime Compaoré ; c’est le régime Compaoré lui-même. Oui, car le premier ennemi de l’homme c’est lui-même (avant d’être éventuellement quelqu’un d’autre). Le régime Compaoré, après 27 ans de tripatouillage de la société entière et la main basse sur tous les corps de la société s’est prise la tête à se croire tout-puissant ; l’assurance devenue l’arrogance était palpable. Et autour de président fondateur du Burkina émergeant, une bande de courtiers mangeurs ont passé le temps à lui mentir. Le livre comme celui de Luc Adolphe TIAO n’était rien d’autre qu’un de ces pamphlets flatteurs pour président fondateur.
Blaise, "rectitude morale, don de soi pour la paix" pourquoi pas. Nos appréciations dépendent de notre position. Ceux/celles qui ont vécu les réalités des camps de concentration nazi ne peuvent pas avoir la même appréciation de Adolf Hitler que ceux/celles qui dînaient avec lui.