Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Appel du Président Compaoré à la Paix et à l’Union du Faso
1er novembre 2014, 11:29, par
N’Djolé
Moi je me réjouis de le voir enfin recouvrer ses sens d’homme et surtout de Burkinabè. Ce que je lui demande, c’est de laisser tomber toute rancœur envers ses opposants et même ses ex-camarades du parti. On en veut plus à toi qu’à ces derniers. Ils sont tout aussi comptables des failles de son règne que des acquis. Ils ont quitté rien qu’en Janvier passé après plus de 26 ans de marche et de gestion commune. Si les Burkinabè sont amnésiques ils l’oublieront cet aspect des choses. Mais je ne pense pas. Même si l’on sait qu’ils pardonnent.
Aux futures autorités de ce pays, ce sera une erreur, voire une perte si nous traitons l’ex- président de cannibale ou comme l’homme à abattre à tout prix. Même si il est jugé, on peut le mettre à résidence surveillée. On pourra toujours le consulter pour d’autres questions. Quelles que soient ses erreurs, il reste un compatriote, un père à nous ou un frère ou encore un grand père. C’est en cela que nous lui montrerons que nous n’avons pas lutté contre sa personne, mais sa gestion et sa manière. En quelque sorte, il comprendra la manière ou la voie que nous voulions qu’il prenne. Ne commettons pas ce que nous lui avons reproché. Attention, Attention ! Jugeons-le au Faso ici. Ne l’envoyons pas au Tribunal des blancs. Condamné cent ans au Faso vaut mieux que 10 ans à la CPI
Moi je me réjouis de le voir enfin recouvrer ses sens d’homme et surtout de Burkinabè. Ce que je lui demande, c’est de laisser tomber toute rancœur envers ses opposants et même ses ex-camarades du parti. On en veut plus à toi qu’à ces derniers. Ils sont tout aussi comptables des failles de son règne que des acquis. Ils ont quitté rien qu’en Janvier passé après plus de 26 ans de marche et de gestion commune. Si les Burkinabè sont amnésiques ils l’oublieront cet aspect des choses. Mais je ne pense pas. Même si l’on sait qu’ils pardonnent.
Aux futures autorités de ce pays, ce sera une erreur, voire une perte si nous traitons l’ex- président de cannibale ou comme l’homme à abattre à tout prix. Même si il est jugé, on peut le mettre à résidence surveillée. On pourra toujours le consulter pour d’autres questions. Quelles que soient ses erreurs, il reste un compatriote, un père à nous ou un frère ou encore un grand père. C’est en cela que nous lui montrerons que nous n’avons pas lutté contre sa personne, mais sa gestion et sa manière. En quelque sorte, il comprendra la manière ou la voie que nous voulions qu’il prenne. Ne commettons pas ce que nous lui avons reproché. Attention, Attention ! Jugeons-le au Faso ici. Ne l’envoyons pas au Tribunal des blancs. Condamné cent ans au Faso vaut mieux que 10 ans à la CPI