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A propos de l’exclusion du PAREN : Le chef de file de l’opposition répond à Tahirou BARRY

16 septembre 2014, 18:25, par Sincèreté

Arrêter de vouloir abattre lâchement ce jeune qui se bat pour le salut au FASO malgré les risques et contraintes.On a vu des chefs de partis diriger leur parti bien qu’étant à l’étranger.Même non resident à Ouaga,monsieur BARRY n’est pas disqualifié pour diriger son parti.Pour ne pas égarer l’opinion,jugez vous même les propos qui valent cette reponse insensée du CFOP :
Pourquoi le Président du PAREN a été l’un des grands absents à la marche-meeting du 23 aout dernier ?
Notre absence est la conséquence d’une mesure d’exclusion de fait de l’opposition par monsieur Zéphérin Diabré .Nous avons supporté cela dans le silence pour ne pas qu’un tel débat divertisse l’opinion qui doit se concentrer sur son combat contre le tripatouillage de la Constitution. Mais comme vous le savez, on ne pas cacher le soleil avec la main. On est obligé de dire la vérité surtout pour nos militants qui n’ont pas compris mon absence à la marche du 23 août.
Cela remonte au mois d’avril. Par une correspondance, monsieur Diabré a suggéré que seuls les présidents des partis affiliés au CFOP devraient prendre part aux Assemblées générales statutaires sans possibilité de se faire représenter. La représentation ne sera admise qu’en cas d’Assemblées générales extraordinaires convoquées en cas de nécessité. Sans que cette suggestion ne soit examinée par les partis, il nous informe, par une autre correspondance que seuls les chefs de partis pourront prendre part à l’Assemblée générale du 06 mai 2014. Etant non-résident à Ouaga pour des raisons professionnelles, car je suis le responsable des Ressources humaines d’une société minière, et le jour du mardi ouvrable étant le jour statutaire de rencontre, je ne peux donc pas, sauf exception, faire acte de présence à ces rencontres. Je ne peux pas non plus solliciter de mon employeur relevant du secteur privé, une autorisation pour exercer une activité politique. J’ai donc envoyé un représentant conformément à nos statuts et règlement intérieur relatif aux empêchements. A cette rencontre, notre représentant a été empêché d’accéder à la salle de réunion. Nous avons, par deux correspondances en mai 2014, exprimé à monsieur Diabré notre incompréhension d’une telle mesure. Et en réponse, il nous a informés que la mesure a été prise après concertation avec certains chefs de partis sans dire quels partis et sur quels critères ces partis ont été retenus pour s’arroger le droit de statuer sur le sort des autres partis.
Je pense qu’exclure de fait un parti politique du CFOP à une Assemblée générale des chefs de partis que monsieur Diabré présente comme un lieu de réflexion et de décisions stratégiques, revient à écarter le parti du processus décisionnel et donc à l’amputer de sa qualité de membre de droit de l’institution de l’opposition. Cela n’est pas normal.
Pour en venir à la marche du 23 août, je n’ai reçu aucun message sur les consignes de sécurité et de protocole en tant que représentant de mon parti comme de coutume. Pour le meeting du stade par exemple, j’ai dû appeler sous les conseils de mon bureau, le président du comité d’organisation pour m’informer des consignes. Aujourd’hui, c’est par voie de presse qu’on apprend les activités du CFOP, pourtant membre de droit de l’institution. Nous pensons que ce mépris doit cesser. Monsieur Diabré, en tant que chef de file, doit comprendre que même si le lion rugit, il ne mange pas ses petits. On ne doit se tromper ni d’adversaire, ni de combat surtout dans notre contexte actuel.
Est-ce le début du retrait de la lutte de l’opposition politique
Il n’est pas question pour le PAREN de se retirer de la lutte de l’opposition. Le PAREN a toujours pris toutes les dispositions pour activement prendre part à toutes les réunions et activités du CFOP et contribuer financièrement selon nos moyens, bien que ne bénéficiant pas de la subvention annuelle de l’Etat. Malgré notre exclusion de fait, nous avons appelé nos militants à participer à la dernière marche du 23 août et mon Secrétaire général, bien qu’ayant été appelé la veille, a accepté s’associer à l’une des commissions d’organisation. Si nous sommes attachés à cette institution à laquelle nous avons librement adhéré depuis 2009, c’est parce que nous avons la conviction qu’elle constitue un moyen privilégié d’échanges, de dialogue et d’action autour de nos préoccupations communes au sein de l’opposition politique.


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