Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
André Eugène Ilboudo : « Je propose un sénat de 9 membres »
21 août 2014, 06:49, par
Noyesman
Mr Ilboudo, vous proposez un sénat remanié de 9 membres pour pallier à la contrainte budgétaire. OK, mais serait-ce suffisant pour fermer toutes les fenêtres de préoccupations inhérentes à cette institution ? Pourquoi 9 sénateurs au lieu de 45, (soit 1 sénateur par province) ou 13 (soit 1 sénateur par région) ? Dans la perspective du bicaméralisme, une chambre haute de 9 membres élus par des grands électeurs je suppose, pourra-elle servir réellement de contre-pouvoir à une chambre basse de 127 membres élus au suffrage universel direct ? Le Sénat est mentionné dans notre constitution certes, mais il est apparu mort-né en raison des suspicions qui pèsent sur son caractère budgétivore et son usage réel dans un contexte marqué par les velléités de modification de la constitution pour donner un pouvoir à vie au Chef de l’État actuel. En attendant que vous éclairiez votre proposition, j’estime que le débat politique actuel ne porte plus sur le Sénat mais sur l’inopportunité du référendum et le respect de l’article 37. Votre contribution n’est pas sans objet pour autant, mais je crois qu’il revient au successeur de Blaise de mûrir la réflexion consensuelle sur la mise en place du Sénat dans un climat apaisé après 2015.
Mr Ilboudo, vous proposez un sénat remanié de 9 membres pour pallier à la contrainte budgétaire. OK, mais serait-ce suffisant pour fermer toutes les fenêtres de préoccupations inhérentes à cette institution ? Pourquoi 9 sénateurs au lieu de 45, (soit 1 sénateur par province) ou 13 (soit 1 sénateur par région) ? Dans la perspective du bicaméralisme, une chambre haute de 9 membres élus par des grands électeurs je suppose, pourra-elle servir réellement de contre-pouvoir à une chambre basse de 127 membres élus au suffrage universel direct ? Le Sénat est mentionné dans notre constitution certes, mais il est apparu mort-né en raison des suspicions qui pèsent sur son caractère budgétivore et son usage réel dans un contexte marqué par les velléités de modification de la constitution pour donner un pouvoir à vie au Chef de l’État actuel. En attendant que vous éclairiez votre proposition, j’estime que le débat politique actuel ne porte plus sur le Sénat mais sur l’inopportunité du référendum et le respect de l’article 37. Votre contribution n’est pas sans objet pour autant, mais je crois qu’il revient au successeur de Blaise de mûrir la réflexion consensuelle sur la mise en place du Sénat dans un climat apaisé après 2015.