Causes du crash du vol AH5017 d’Air Algérie : Les enquêteurs parlent, expliquent mais restent prudents

Yirmoaga, tout à fait d’accord avec toi. En réalité, le Burkina Faso ne subit-il pas les conséquences de sa politique jouer solo ? Qu’est-ce qu’il y a de surprenant à ce que celui qui dispose des images radars, c’est-à-dire l’aéroport de Ouagadougou soit celui qui sache exactement où l’avion a disparu des radars. Jusque là, ce n’est pas une prouesse qu’un hélicoptère burkinabè disposant de cette précieuse info ait repéré les traces de l’avion d’Air Algérie en territoire malien. A t-il eu l’autorisation de survol du territoire malien par les autorités maliennes ? Si oui, il doit l’avoir obtenu en indiquant aux autorités maliennes que l’avion a disparu dans la région de Gossi et que les burkinabè allait sur place pour vérifier. Si les choses se sont déroulés selon ce scénario, pourquoi le président malien indiquait-il dans le même temps un autre endroit du crash, entre Kidal et Aguelhok ? Pourquoi les mirages français n’ont pas trouvé l’épave alors qu’ils sont plus rapides et ont un rayon d’action plus important que celui d’un hélicoptère. Avaient t-ils l’information que détenait le centre de contrôle de Ouaga ? Dans cette affaire, le Burkina n’a t-il pas voulu jouer gagnant, en gardant les informations essentielles pour lui seul, pour dire ensuite que nous sommes plus efficace que les autres ?