Réaction du collectif des femmes pour la défense de la constitution (CO.FE.DE.C) aux propos du Président du Faso à Dori
18 décembre 2013, 15:39, par
yam la kafé ti sak yùubu
Tout en appréciant l’ensemble de votre message, je suis particulièrement touché par l’expression "notre mari et le père de nos enfants" que employez en parlant de Blaise. Je reconnais là des africaines qui se battent dans la dignité et dans le respect de ce qui nous reste comme valeurs culturelles et sociales... Si Blaise a encore un coeur d’homme (humain), il versera des larmes en lisant cela, au regard de ce qu’il a fait et fait encore à vos maris et à vos enfants, c’est-à-dire à ses propres frères et à ses propres enfants. Mais je doute qu’il ait encore cette fibre sensible. Je doute qu’il voie en chaque burkinabe un frère, une soeur, un fils, une épouse.... Je ne pense pas qu’il ait encore cette fibre. Alors battez-vous pour que survivent, plutôt pour que vivent vos maris et vos enfants pour qui il n’a plus aucun égard.
Tout en appréciant l’ensemble de votre message, je suis particulièrement touché par l’expression "notre mari et le père de nos enfants" que employez en parlant de Blaise. Je reconnais là des africaines qui se battent dans la dignité et dans le respect de ce qui nous reste comme valeurs culturelles et sociales... Si Blaise a encore un coeur d’homme (humain), il versera des larmes en lisant cela, au regard de ce qu’il a fait et fait encore à vos maris et à vos enfants, c’est-à-dire à ses propres frères et à ses propres enfants. Mais je doute qu’il ait encore cette fibre sensible. Je doute qu’il voie en chaque burkinabe un frère, une soeur, un fils, une épouse.... Je ne pense pas qu’il ait encore cette fibre. Alors battez-vous pour que survivent, plutôt pour que vivent vos maris et vos enfants pour qui il n’a plus aucun égard.