Accueil > ... > Forum 389205

Etats généraux de l’enseignement supérieur : « L’essentiel des préparatifs est fait », dixit Pr Salaka SANOU, Directeur général de l’Enseignement supérieur et de la recherche

5 juin 2013, 11:01, par Yaa Mâam

Le problème avec les états généraux et, nous en connaissons un bout, c’est le temps, très faible à notre avis, consacré aux travaux pour apporter des solutions efficaces à des problèmes immenses et densément complexes : les présents états généraux ne dureront que trois jours. Et je me joins à l’inquiétude de l’internaute « k » qui pense que : « les commissions des états généraux ne régleront pas les problèmes des universités »
En effet, la capacité à déterminer des solutions innovantes pour apporter un nouveau souffle à systèmes enrayés dépend fondamentalement du diagnostic que l’on pose. Entendu que, si un diagnostic est erroné ou incomplet, soit on se trompe, au-delà des apparences, complètement du mal à traiter, soit du remède juste et adéquat à employer.
De sorte que nous pensons qu’il aurait fallu consacrer plus temps, avec la palette la plus large possible d’acteurs pour poser un diagnostic infaillible. Cela veut dire que toute cette brochette composite de participants ne devrait pas venir pour qu’on pousse sous leur nez des problèmes identifiés à travers, on ne sait quelle démarche, afin qu’ils proposent des solutions. Ils devraient prendre une part active à l’identification des problèmes et le consensus devrait être fait par eux tous sur ce qu’il convient de retenir comme problèmes fondamentaux dans la fourmilière des problèmes de l’enseignement supérieur au Burkina Faso. Et c’est seulement après ça qu’on devrait parler de commissions alpha ou beta chargée d’apporter des solutions au problème x ou y. Car, par ailleurs, si certains acteurs ne sentent pas concernés, c’est au moment de la mise en œuvre des recommandations qu’ils prendront leur revanche.
Aussi, autant « K » semble déjà dire que des acteurs, et de non moindre importance ont été oubliés, autant je m’inquiète du diagnostic sur la base duquel on proposera des remèdes à ces états généraux. Toutes les précautions et les soins nécessaires ne semblent pas avoir été pris à l’étape plus que capitale processus qu’est le diagnostic.
Enfin, puisque le devenir de l’enseignement supérieur du Burkina Faso nous concerne tous, et puisqu’il reste encore une dizaine de jours, ce qui n’est pas rien, j’invite le président du comité d’organisation, à courageusement publier sur lefasonet le document de base et voir si à travers les éventuelles contributions , des observations pertinentes qu’on pourrait prendre en compte à temps ne sont pas passées inaperçues.


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés