Discours sur la Situation de la nation en 2012 : Luc Adolphe TIAO à l’Assemblée nationale

Actuellement au Burkina, nous devons éviter les diversions et traduire nos pensées par des actes. Les temps ne sont plus aux discours. Qui ne connait pas la réalité : au niveau de l’université lheure est au chaos, à l’enseignement primaire nous avons atteint l’enlisement car malgré les chiffres avancés, la réalité du terrain n’est que tristesse et désolation, à la santé le pire est à craindre, la pauvreté a atteint son paroxysme, la corruption n’est jamais égalée... Et que dirons-nous encore, LE PAYS AVANCE. Non ! épargnez nous de ces dilatoires. Le peuple n’en a pas besoin Monsieur le journaliste. Agissez en homme de pensée. C’est ce que veut le peuple du Burkina Faso. On ne veut plus être flatté. Ce temps est révolu et il faut changer de pratique. Faites votre introspection et interroger votre conscience. Le peuple a faaim, il es malade, il n’a où dormir, ses enfants ne peuvent aller à l’école, la jeunesse n’a pas de travail, les travailleurs triment pour joindre les deux bouts... Voilà les maux auquels vous devez vous attaquer. Les vrais députés sont ailleurs.