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Discours sur la Situation de la nation en 2012 : Luc Adolphe TIAO à l’Assemblée nationale

4 avril 2013, 14:26, par Le Sage

"Que l’on ne s’y méprenne pas", 2013 "sera encore le reflet de ce que chacun aura fait ou n’aura pas fait en tant qu’individu, structure ou nation car il est incontestable que" « L’avenir appartient aux défricheurs de l’avenir » comme l’a si bien dit le Président de l’Assemblée Nationale française, Monsieur Claude Bartolone.
Mais vous, Monsieur Luc Adolphe TIAO, en tant que Premier Ministre, avez-vous vraiment les mains libres et les coudées franches pour choisir les hommes qu’il faut à la place qu’il faut dans notre pays ?
Cette introspection ou du moins cette interrogation majeure fait que votre discours n’est, finalement, qu’un exercice de style banale ou de routine ou même encore pour vous être agréable un condensé de voeux pieux alors que le Burkina mérite plus que ça pour en avoir le potentiel humain incomensurable. Et vous le savez parfaitement...
Il n’est pas démocratiquement acceptable que le pouvoir depuis le 15 octobre 1987soit "caporalisé" par seulement une certaine minorité de nos compatriotes (que nous respectons du reste) qui décide de qui ils choississent pour le développement de notre pays. C’est pourquoi il est très important qu’il y ait de l’ouverture et encore plus de l’ouverture Monsieur Le Premier Ministre, afin d’associer intelligemment et de manière solidaire tous les démocrates patriotes et toutes les compétences de tous ordres au développement de notre pays... Tel n’est, malheureusement pas le cas, à l’heure actuelle. Et c’est vraiment dommage ! Ouvrez donc, Monsieur Le Premier Ministre, s’il vous plaît, bien les yeux et avec tout le respect qui vous sied à raison de vos fonctions, c’est un conseil gratuit et pas une vile critique.....


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