Visite du Premier Ministre à l’Université : « Nous voulons des actes, pas des discours ! » dit l’UPC

PAS,PAS, vous n avez que ce mot dans la bouche pour critiquer Zeph.Même si lui ne l avait pas fait, quelqu un d autre le ferait après lui.Parce que c est la règle dans un monde capitalisé dans lequel nous vivons et où l Etat est appelé à se désengager de plusieurs secteurs pour faire place aux privés et ainsi susciter la concurence.Malheureusement,nous peinons à nous y adapter.Du reste,c est parce que le régime en place le trouve normal que les privatisations sauvages ont poursuivi après le départ de ZEPH, comme l ONATEL par exemple ou AIr Burkina.L école burkinabè en général,la santé ,deux secteurs dans lesquels on investit peu ,laissant la place aux privés,ZEPH n y est pour rien.Erreur qu il ne fallait pas commettre,pour ces deux derniers secteurs mais étant donné que nos gouvernants ont confondu privatisation et désordre,il ne pouvait pas être autrement.Et puis ,je ne pense pas que la Chine,bien qu étant communiste, est devenu deuxième puissance économique parce que l Etat s investit dans tous les secteurs.Elle n a pas non plus attendu un quelconque PAS pour s ouvrir au monde économique.Même dans les pays industrialisés,l Etat ne peut tout faire.Saviez vous que le CANADA a du jeter 47.000 de ses fonctionnaires dans la rue dans les années 90 pour retrouver son triple a,une meilleure note possible qui assure des emprunts bon marché, auprès des agences de notation ? Il est vrai que dans ces pays ,il y a toujours des mésures d accompagnements mais c est juste un exemple pour montrer que le désengagements des Etats ne nous ont pas concerné uniquement. Comme encore aujourd hui ,nous assistons toujours partout à des cures d austérité dans les dépenses que procèdent les Etats des pays industrialisés