Djibrill Bassolé, représentant du médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne : « La décision de la formation d’un gouvernement d’union nationale n’est pas du tout un diktat »

Je vous assure que la CEDEAO nous joue la comédie car bien que je ne suis pas un fin politique,je ne saurai comprendre ce que vient faire l’exigence d’un gouvernement d’union nationale par rapport aux problèmes cruciaux du Nord.
Pendant que des femmes sont violentées,violées,des enfants embrigadés,vous êtes là à palabrer sur de l’infiniment petit mais oh combien important pour ces politiciens véreux qui ne pensent qu’à des postes ministériels pour se gaver de ce qui reste du festin malien.Où est la dignité ?Où est le sacrifice pour son pays ?
En plus comment des politiciens qui étaient au pouvoir depuis 20 ans,qui ont failli sur toutes les lignes doivent encore faire partie d’un gouvernement de crise ?Pour faire quoi,pour apporter quoi ?
En plus là où la mauvaise foi de nos chefs d’Etat de la CEDEAO est avérée,est que ce sont les mêmes présidents qui ont formé le gouvernement de Diarra où certains ont profité mettre leurs hommes de paille et voilà que les mêmes viennent se dédire à la face du monde.
Que de temps perdu pourrait-on dire.
Ceci étant,comme c’est l’heure du bilan de l’actuel gouvernement malien avant qu’il ne plie bagages,il est aussi temps que chacun puisse évaluer cette même CEDEAO en son âme et conscience et pour ma part,je lui mets un 1/20 par pitié.Elle a aussi échoué lamentablement avec leur cirque de mauvais goût car le peuple malien méritait mieux que toutes ces gesticulations de nos gouvernants mais ils doivent faire très attention car la situation est très préoccupante.Il est vrai qu’ils prennent maintenant un malin plaisir de danser sur la cadavre malien mais à ce petit jeu,aucun pays ne sera épargné à commencer par notre cher Burkina Faso d’autant que je viens de lire 2 analyses qui vont presque dans le même sens.Attention,notre pays peut aussi s’écrouler en une fraction de seconde comme le Mali,aidons-le donc à se relever sans chercher à humilier son peuple