Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Laurent Sédégo, ministre de l’Agriculture : « Les cotonculteurs doivent abandonner la logique du bras de fer »
25 mai 2011, 10:17
Le gouvernement doit faire un effort car à ce prix là, aucun producteur n’a intérêt à le produire. Que gagne t’il avec un hectare de coton ? Pas plus de 50 à 70.000 F CFA. Et, si vous calculez le nombre de journées de travail pour le cultiver, vous vous rendrez compte que la journée de travail est rémunéré à moins de 500 F CFA (sans doute autour de 300 F CFA) sans compter la pénibilité du travail. Cela s’appelle de l’esclavage Monsieur le ministre. Pourquoi ne pas orienter ces producteurs vers d’autres spéculations plus rentables et moins risqués comme le sésame, le soja. Cette dernière spéculation enrichit le sol car c’est une légumineuse. C’est un excellent fourrage pour les animaux. Les graines sont bonnes aussi bien pour l’homme que pour les animaux en aliments du bétail. C’est cette spéculation qu’il faut développer pour mieux intégrer l’agriculture à l’élevage et non le coton. Cette dernière au contraire est néfaste à l’environnement : dégradation des sols, utilisation de pesticides et herbicides et, maintenant le coton Bt OGM dont on extrait l’huile de coton que l’on mange sans trop savoir les conséquences à moyen ou long terme pour l’homme. Alors, que l’huile de soja est bien meilleure. Il y a décidément un gros problème d’orientations et de choix politiques au niveau du développement agricole de ce pays.
Entre 245 F et 500 F, je demande à ce que le gouvernement propose un prix de 350 F à 375 F CFA le kilo pour être équitable envers les producteurs
Le gouvernement doit faire un effort car à ce prix là, aucun producteur n’a intérêt à le produire. Que gagne t’il avec un hectare de coton ? Pas plus de 50 à 70.000 F CFA. Et, si vous calculez le nombre de journées de travail pour le cultiver, vous vous rendrez compte que la journée de travail est rémunéré à moins de 500 F CFA (sans doute autour de 300 F CFA) sans compter la pénibilité du travail. Cela s’appelle de l’esclavage Monsieur le ministre. Pourquoi ne pas orienter ces producteurs vers d’autres spéculations plus rentables et moins risqués comme le sésame, le soja. Cette dernière spéculation enrichit le sol car c’est une légumineuse. C’est un excellent fourrage pour les animaux. Les graines sont bonnes aussi bien pour l’homme que pour les animaux en aliments du bétail. C’est cette spéculation qu’il faut développer pour mieux intégrer l’agriculture à l’élevage et non le coton. Cette dernière au contraire est néfaste à l’environnement : dégradation des sols, utilisation de pesticides et herbicides et, maintenant le coton Bt OGM dont on extrait l’huile de coton que l’on mange sans trop savoir les conséquences à moyen ou long terme pour l’homme. Alors, que l’huile de soja est bien meilleure. Il y a décidément un gros problème d’orientations et de choix politiques au niveau du développement agricole de ce pays.
Entre 245 F et 500 F, je demande à ce que le gouvernement propose un prix de 350 F à 375 F CFA le kilo pour être équitable envers les producteurs