Message de Blaise Compaoré à la nation suite aux manifestations de février et de mars 2011
31 mars 2011, 05:05, par
Malick
Je comprend le raisonnement de ceux qui ne veulent pas entendre parler de réintégration en prison des militaires condamnés.
Une chose est évidente : il n’y a rien de durable, de sérieux, sans justice. Aujourd’hui, certains militaires dénoncent ...l’injustice. Pourquoi seraient ils contre la justice ? Le Burkina a trop longtemps fonctionné avec le mépris de la justice comme règle. Un officier supérieur dissout les primes des soldats : rien ne se passe. On triche pour avoir un marché public : rien ne se passe. Dans les bureau les gens dorment et attendent la fin du mois pour se pointer à la fin du mois : rien ne se passe, le salaire est là, comme s’il avait tavailler.
Il faut savoir que ta faute n’excuse pas la mienne. Face à un fautif, ce qu’on doit faire, c’est ce battre pour que justice soit rendu, et non vouloir s’accorder le droit d’être injuste. Les voleurs doivent restituer les biens voler et aller en prison. Nul ne doit réclamer le droit de voler comme eux.
Un violeur n’a pas sa place dans cette société, s’il ne s’amende pas. Il y a des actes qu’on ne justifie pas. La vérité n’est pas bonne parce qu’elle vous arrange. Elle est bonne parce qu’elle est la vérité, et chacun doit s’y conformer ; c’est la seule manière d’en tirer profit.
Je comprend le raisonnement de ceux qui ne veulent pas entendre parler de réintégration en prison des militaires condamnés.
Une chose est évidente : il n’y a rien de durable, de sérieux, sans justice. Aujourd’hui, certains militaires dénoncent ...l’injustice. Pourquoi seraient ils contre la justice ? Le Burkina a trop longtemps fonctionné avec le mépris de la justice comme règle. Un officier supérieur dissout les primes des soldats : rien ne se passe. On triche pour avoir un marché public : rien ne se passe. Dans les bureau les gens dorment et attendent la fin du mois pour se pointer à la fin du mois : rien ne se passe, le salaire est là, comme s’il avait tavailler.
Il faut savoir que ta faute n’excuse pas la mienne. Face à un fautif, ce qu’on doit faire, c’est ce battre pour que justice soit rendu, et non vouloir s’accorder le droit d’être injuste. Les voleurs doivent restituer les biens voler et aller en prison. Nul ne doit réclamer le droit de voler comme eux.
Un violeur n’a pas sa place dans cette société, s’il ne s’amende pas. Il y a des actes qu’on ne justifie pas. La vérité n’est pas bonne parce qu’elle vous arrange. Elle est bonne parce qu’elle est la vérité, et chacun doit s’y conformer ; c’est la seule manière d’en tirer profit.