Message de Blaise Compaoré à la nation suite aux manifestations de février et de mars 2011

"C’est dans le but de promouvoir ces valeurs que j’ai invité l’ensemble des acteurs politiques à mûrir la réflexion sur les réformes indispensables à l’approfondissement de la démocratie, au raffermissement de notre système de gouvernance politique et institutionnelle. Les décisions consensuelles issues de ces concertations seront immédiatement appliquées pour conforter nos acquis.

C’est au prix d’un dialogue soutenu et apaisé que nous pourrons réussir les transformations escomptées, le renforcement de la démocratie et l’élévation du niveau de vie des Burkinabè."

Ainsi le Président est bien conscient de ce qui pose problème. Mais dommage qu’il ne soit pas allé suffisamment loin en annonçant clairement qu’il ne se représentera pas après 2015. S’il ne prend pas les devants et que ça doit être les manifestations qui finissent par le pousser à un tel engagement, il échappera difficilement au scénario de Ben Ali. Qu’il fasse une simple comparaison entre le SOUDAN où Béchir s’est très tôt prononcé et la Tunisie ou bien l’Égypte, pays dans lesquels ces engagements n’ont été annoncés qu’au regard des manifestations populaires