Côte d’Ivoire : Les jeunes patriotes s’en prennent à l’ambassade du Burkina

A la lecture de votre article, l’envie me vient d’adresser la présente Lettre à son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré que je vous saurai gré d’accepter lui adresser à travers les lignes de votre Journal en ligne :

A SEM. Monsieur le Président Blaise Compaoré,

Excellence, Monsieur Le Président !

Voilà quelques années déjà que nous lisons et entendons des sales choses, et surtout désagréables et désobligeantes à vous, dites par certains caciques du pouvoir fantoche de la Côte d’Ivoire d’Après-Houphouët. Déclarations qui nous touchent droit dans nos coeurs, notre fierté en tant que "Burkinabé" et pire, touchant notre souveraineté.

Malgré tout, vous ne cessez de multiplier vos actions dans le sens de les aider à sortir du pétrin par eux-même créé et dans lequel ils ne font que s’empêtrer de plus en plus. Sans être un politique averti et méconnaissant les rudiments de la politique et surtout de la diplomatie, j’essaie de me convaincre, connaissant votre sens du devoir et de l’amitié que vous ne cessez de présenter tous les jours de votre vie ici-bas, pour expliquer vos silences. Je m’explique pour cela, également votre souci pour nos compatriotes vivant dans ce pays et pour lesquels vous faites tout pour leur garantir "Sécurité et Paix". Mais qu’y pouvez-vous si vous avez affaire à un groupe de personnes qui, omnibulées par le pouvoir, restent butées ; poste de Président auquel elles aspirent, même si leur peuple ne veut plus d’elles. Mieux, que pouvez-vous faire lorsque de vos compatriotes qui "traitres jusqu’à leurs os" pour des raisons matérielles et/ou financières, vous font des bébés dans le dos dans ce pays en y organisant et participant à des actions contre vous et par voie de conséquence, contre le Burkina Faso, leur patrie ? Je veux parler du nommé KIMA qui n’hésite pas à se mettre dans les rangs de ces personnes pour vous insulter, insulter le Burkina Faso, leur pays.

Mais trop c’est trop. Qui est Gbagbo pour que y consacrez tant de temps, temps d’efforts ? Qui est ce jeune Blé Goudé qui, sorti d’on ne sait où se permet de vous tenir, de nous tenir de tels propos, nous insulter ? Aucun burkinabé vivant à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso de la tranche de 40 ans et plus d’age ne saura oublier ce que vous avez fait pour ce sieur Gbagbo et sa famille ici au Burkina Faso et ailleurs d’ailleurs. Aucun burkinabé ne saurait oublié ce que vous faites pour ce pays depuis les Années 2000 à ce jour. Nous croyons que c’est votre sens d’unification d’abord de nos deux peuples parce que, liés par l’histoire et la nature, puis, de la sous-région parce que, tenue de se solidariser pour se sortir de cet état de pauvreté chronique.

Mais s’il vous plait, "Pouvez-vous réveiller quelqu’un qui ne dort pas ?" Sans vouloir vous vexer, je vous rappelle "Qu’en tuant un burkinabé, on peut ne pas en tirer de la graisse, mais on y retrouvera toujours une intelligence". C’est vrai, le burkinabé est et reste humble. Il le restera d’ailleurs parce que cela est dans notre sang. Mais on n’est ni bête, ni moins intelligent que les autres. On ne force jamais un burkinabé dans ce qu’il croit juste. Ou çà passe, ou çà casse.

Aussi, je vous suggèrerai à travers les présentes de trouver une solution idoine pour vous dépêtrer de cette situation, quitte à ce que ces gens-là s’entre-bouffent, parce que nous les burkinabé, avons marre de ce que nous entendons sans pouvoir agir, réagir. Nous avons marre de ces personnes que sont Gbagbo, Blé Goudé, Philippe Mangou et que sais-je encore qui ne sont que des "moins que rien" (humainement parlant), des "sans intérêt", des xénophobes et des assassins. Qu’ils s’assassinent entre eux, mais qu’il foutent la paix aux burkinabé et au Burkina Faso qui ne veulent absolument rien de leur Présidence. Pouvez-vous forcer une amitié ? Que nous empruntions leur ouverture maritime pour nos échanges, oui. Que nos compatriotes s’y rendent pour travailler parce qu’on est courageux, oui. Mais nous n’y allons pas ni pour voler, ni pour tuer. D’autres débouchés nous sont disponibles pour nos transactions économiques. Nous en voulons pour preuves les Ports du Ghana, du Togo et du Bénin qui ne demandent que de travailler avec nous. Je vous préviens qu’il y a des limites à tout. Et le suivi que les burkinabé observent à votre égard, une fois la limite atteinte, craquera. Et, gars aux dégâts avec ces derniers inconscients et inhumains, n’en déplaise à l’International et autres Partenariats formels. Ils sont bien connus ici et ailleurs. Quant au nommé KIMA, je pense qu’il est temps et qu’il y a intérêt à réagir car il compromet la vie paisible de nos confrères dans ce pays.