Conquête du pouvoir : « Tant que l’opposition restera dans la médiocrité… »
12 février 2010, 14:59, par
Nôogo
La question de l’unité de l’opposition est une diversion que malheureusement les burkinabè ont gobé. Comme le disait Me Sankara, des partis politiques aux idéologies souvent antagonistes ne sauraient s’unir coûte que coûte. La question essentielle c’est la faiblesse des partis d’opposition due au déficit d’engagement des burkinabè en politique. Chacun parle de l’opposition en s’excluant tout en souhaitant l’alternance. La force d’un parti politique, c’est le nombre et la qualité de ses militants.
Si les burkinabè ne s’engagent pas en politique c’est aussi parce qu’ils connaissent le sort qui sera le leur si jamais ils s’y aventuraient. Le CDP est un parti unique de fait. Ce qui fait du Burkina le pays le moins démocratique dans la région même en considérant le Niger ou la Guinée. Là bas au moins les gens peuvent être des fonctionnaires opposants. Au BF c’est presque impossible.
La question de l’unité de l’opposition est une diversion que malheureusement les burkinabè ont gobé. Comme le disait Me Sankara, des partis politiques aux idéologies souvent antagonistes ne sauraient s’unir coûte que coûte. La question essentielle c’est la faiblesse des partis d’opposition due au déficit d’engagement des burkinabè en politique. Chacun parle de l’opposition en s’excluant tout en souhaitant l’alternance. La force d’un parti politique, c’est le nombre et la qualité de ses militants.
Si les burkinabè ne s’engagent pas en politique c’est aussi parce qu’ils connaissent le sort qui sera le leur si jamais ils s’y aventuraient. Le CDP est un parti unique de fait. Ce qui fait du Burkina le pays le moins démocratique dans la région même en considérant le Niger ou la Guinée. Là bas au moins les gens peuvent être des fonctionnaires opposants. Au BF c’est presque impossible.