Politique : Salif Diallo suspendu de toutes les instances du CDP jusqu’à nouvel ordre

Permettez-moi de donner ma lecture et ma vision de la situation, car toutes les interventions se focalisent sur l’homme sans parler du fond : en effet, toute structure organisée tels que les partis politiques ont leurs règlements intérieurs pour fonctionner ; parmis ces règles, il y a le devoir de réserve imposé soit aux membres du parti soit aux responsables ou les 2 à la fois sur certains sujets sensibles tels que les critiques publiques contre son propre parti. Ceci se fait à l’intérieur du parti lors des congrès ou des réunions et non en public ou par voie de presse : le cas des refondateurs en est un exemple. En ce qui concerne le cas Salif DIALLO, il sait plus que tout le monde que des propos pouvant mettre son parti en difficultés politiques est proscrites dans les règles qu’il a lui-même contribué à mettre en place : la preuve en est les réfondateurs. De plus, les propos de Salif DIALLO, 1er vice président qu’il est, ne peut qu’exacerbé ses camarades de parti qu’il a peut-être formés et sensibilisés voire même récrutés. Au regard de ce que j’ai déjà avancé ci-dessus, on pourrait conclure que la sanction de Salif DIALLO se justifie uniquement pour des raisons de principe disciplinaires afin de ne pas jeter le trouble à la base du parti ; ceux-ci pourrait croire qu’il y a des gens non soumis au règlements, toute chose qui pourrait engendré plus tard des actes d’indiscipline plus graves et compromettant pour le parti au pouvoir. Sauf si celui qui s’appelle Salif DIALLO ne soit exempté de ces règles.
Qu’aurait fait l’intéressé si dans son Yatenga natal, un militant le critiquait ou le dénigrait au vu et au su de tous ?