Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Crise malgache : La loyauté de l’armée à rude épreuve
4 mars 2009, 16:57, par
Rakotoarisoa Jean-Eric
Votre vision de la situation politique malgache est trop simpliste. Il existe une véritable crise politique à Madagascar. La fermeture de la station de télévision du maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, n’a été que le déclencheur d’un mécontentement latent depuis deux ans. Les Malgaches aspirent à plus de démocratie (depuis 1998, la radio et la télévision publiques sont sous la coupe réglée du pouvoir en place avec Didier Ratsiraka de 1998 à 2002 puis Marc Ravalomanana de 2002 jusqu’à aujourd’hui et la liberté d’expression est bafouée), à un mieux être économique et social( les richesses du pays sont accaparées par des affairistes proches du pouvoir en place) et à un niveau d’insécurité acceptable.
A Madagascar, en cas de crise politique, il n’y a que deux organisations structurées au niveau national : les quatre grandes églises chrétiennes et l’armée. Depuis toujours, cette dernière est légaliste. Elle ne prend le pouvoir que poussée par la population excédée par l’irresponsabilité des hommes politiques malgaches. Comme pour les crises de 1972, de 1991 et de 2002, elle est appelée à défendre le peuple ou du moins à jouer un rôle d’arbitre.
Votre vision de la situation politique malgache est trop simpliste. Il existe une véritable crise politique à Madagascar. La fermeture de la station de télévision du maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, n’a été que le déclencheur d’un mécontentement latent depuis deux ans. Les Malgaches aspirent à plus de démocratie (depuis 1998, la radio et la télévision publiques sont sous la coupe réglée du pouvoir en place avec Didier Ratsiraka de 1998 à 2002 puis Marc Ravalomanana de 2002 jusqu’à aujourd’hui et la liberté d’expression est bafouée), à un mieux être économique et social( les richesses du pays sont accaparées par des affairistes proches du pouvoir en place) et à un niveau d’insécurité acceptable.
A Madagascar, en cas de crise politique, il n’y a que deux organisations structurées au niveau national : les quatre grandes églises chrétiennes et l’armée. Depuis toujours, cette dernière est légaliste. Elle ne prend le pouvoir que poussée par la population excédée par l’irresponsabilité des hommes politiques malgaches. Comme pour les crises de 1972, de 1991 et de 2002, elle est appelée à défendre le peuple ou du moins à jouer un rôle d’arbitre.