> Sahel burkinabè : Voir l’Oudalan et renaître

Monsieur BARRY. Les mots sont insuffisants pour vous dire ce que nous ressentons au travers de votre récit. J’aime votre pays, j’ai longuement hésité quand j’ai préparé la course de l’espoir à venir dans cette région, on me l’a déconseillé, en me disant que c’était trop difficile, trop de vent, trop de sable, finalement j’ai opté pour un autre parcours, la prochaine course, c’est promis j’y passerai.
J’ai envie... de découvrir ces couchers de soleil, quand l’astre de lumière rougeoyant rejoint la terre écrasée de chaleur, j’ai envie de sentir sur ma peau ce vent chaud du désert, j’ai envie d’être envoûtée par la magie de l’Afrique, qui, ici prend une toute autre dimension, j’ai envie de rencontrer ces hommes dignes et fiers, ces conteurs d’histoire qui captivent l’esprit, j’ai envie d’écouter chanter la dune... alors en attendant, je ferme les yeux, vos mots se bousculent, s’entrechoquent pour finalement faire place à des images, des photos de femmes au port haltier, d’enfants rieurs, de veillards à la peau parchemin, qui vivent en parfaite harmonie avec la nature, où finalement le temps n’a pas d’importance....
Bravo pour votre récit on se laisse facilement emporter, vous l’aimez votre pays, il faut dire que ces hommes sont tellement attachants...merci