Accueil > ... > Forum 9963

> Dossier Norbert Zongo : L’Evénement condamné.... Et Pourtant... comme avait dit Galilée

10 février 2007, 14:27

Je commence par létudiante arrogante qui s’est permise d’intervenir dans les débats alors qu’elle n’est pas légalement constitué dans ce débat. Il fallait immédiatement l’appréhender et la juger sur comparution immédiate pour outrage à magistrat. C’est ça aussi la démocratie et le respect des institutions judiciaires.

Le second point, c’est le comportement exemplaire des magistrats dans ce dossier. Le Président du Tribunal était en droit de poser les question qui s’imposaient sans être taxé de partiale. De toute façon, M. MILOGO a jugé cette affaire. Et pour juger, il faut se faire une idée de celui qui a commis la faute. M. MILOGO ne pouvait tout de même pas caresser les deux journalistes égarés dans le sens du poil. C’est exactement ce que le procureur a fait en les prenant à rebrousse-poil. Il est parfaitement dans son rôle et il n’a aucun compte à rendre à personne même si le régime de Monsieur COMPAORE n’est plus un jour. Le parquet est libre dans ses réquisitions et M. SAGNON a bien fait de dire que les avocats véreux de la partie civile ne pouvaient rien faire contre lui. Il est dans son rôle. Il faut qu’il évite de se rabaisser aux piètres avocats du style de Sankara ou Farama. Les nullités qu’ils ont soulevées à l’audience permettent véritablement d’apprécier leurs carences dans le droit pénal processuel. Exemple, on invoque pas la nullité de la citation si le prévenu comparaît volontairement. S’il comparaît volontairement et prend la parole à la barre c’est qu’il consent, implicitement à se faire juger en renonçant aux irrégularités de la citation.
De plus, la citation doit être délivrée, soit à personne, soit à voisin, soit à employeur, soit à toute personne déclarant pouvoir recevoir l’acte. Si le prévenu n’était pas touché par la citation, comment a-t-il pu être informé de la date, de la salle et de l’heure d’audience ? arrêtez maintenant vos hérésies procédurales.

Enfin, quant à la moralité de ce procès, ce que je considère comme la vertue pédagogique du procès pénal, je dis aux journalistes de se ressaisir car la liberté d’informer ne se confond pas avec la liberté de diffamer et de jeter en pâture la dignité d’un honorable citoyen comme M. François COMPAORE.
Je constate d’ailleurs que celui qui a applaudi les thèses des avocats de la partie civile a été toisé. Cela prouve que le jour où les Me SANKARA et FARAMA seront au pouvoir, ils mettront le Burkina à feu et à sang. Alors, que Dieu nous garde de ces phénomènes là. Ange, France.


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés