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> Affaire Norbert Zongo : "Halte au harcèlement des médias !"

20 janvier 2007, 09:17

Bonjour au Collectif qui perd souvent la tête !!! oups !!pardon, plutôt la boule !!!
La presse, dans cette déclaration du collecif, ne doit pas, non plus, être au dessus des lois, et ce, pour éviter d’être une presse de gouvernement. Les gouvernants doivent gouverner et la presse se contenter de donner des informations objectives dont elle a la certitude. En quoi, les révélations de ce voyou de Moïse peuvent-elles entraîner une quelconque réouverture du dossier pénal définitivement clos... pour l’instant. Il faudrait que la presse apprenne aux citoyen lamda, les notions élémentaires de commanditaire, de commandités, de responsabilité pénale personnelle, d’auteur, de co-auteurs ou de co-action ;
mon intime conviction dans le dossier Norbert ONGO est que le drame de Sapouy a résulté du comportement isolé de certains zélés, isolés, irresponsables, qui ont cru, par cet acte odieux, rendre un quelconque service à quelqu’un alors que personne ne leur a rien demandé.
Dans ces conditions, comment pourrait-on accuser gratuitement M. François COMPAORE de faits dont il ignore les tenants et les aboutissants. Peut-on se mettre un peu à la place de ce Monsieur. Une certaine presse n’est pas juste avec Monsieur François COMPAORE. Mais vous n’y pourriez rien car il y a la justice céleste. Ce n’est pas parce que M. Bénéwendé Stanislas SANKARA n’aime pas le Président Blaise COMPAORE que si, par malheur, notre président était victime d’un assassinat politique, on accuserait le même SANKARA d’avoir orchestré cet odieux crime. De grâce, il faut de la retenue de la part de la presse et du collectif qui sont incapables de proposer un projet d’alternance politique convenable. La lutte contre l’impunité n’est qu’une variante d’un programme politique. Où sont les autres programmes ? Bandes d’incapables intellectuels et de nains politiques.
Kéïta a dit quelque chose dans son interview sur les prétendues révélations de Moïse, qui m’a beaucoup marqué. En substance il a laissé entendre que ceux qui ont du pouvoir ont le sens du pardon et de la tolérance.
J’ajouterai, en signe d’encouragement à Monsieur François COMPAORE et au Président du FASO que leur place actuelle est vraiment enviée et qu’il est normal que des individus qui n’aiment pas notre peuple soient contre ces honorables dirigeants pour le beau et difficile travail qu’ils font actuellement au Burkina en dépit des orages circonstantielles. Les intrigues politiques ne manqueront pas et doivent constituer, au contraire des signes d’encouragement dans l’action politique. En conclusion, si le Président Blaise COMPAORE et François COMPAORE étaient de vulgaires et braves paysans cultivant la terre aride à Ziniaré, personne ne s’occuperait de leur sort. Il faut qu’il y ait des personnes simples comme moi pour le dire. J’attends le jour où j’aurai le micro pour dire ces mots simples à tous ces apprentis-sorciers qui n’ont pas tiré les leçons de la crise ivoirienne.
La stabilité est, en soi, un gage et un socle conséquents du développement.
A bon entendeur, salut fraternel à tous. Ange, France.


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