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Burkina : Le journaliste Lookman Sawodogo placé sous mandat de dépôt à la MACO

26 mai 2023, 11:40, par Ka

’’’’’’’’’’’’’’Il est poursuivi dans le cadre du dossier relatif aux appels à incendier le palais du Moogho Naaba.’’’’’’’’’’’
Si cette accusation est exacte, c’est comme je ne cesse pas de le répéter qu’au Burkina, on peut considérer qu’il n’existe pas beaucoup de vrais journalistes. Le journaliste a pour vocation d’informer, et ce, de manière la plus objective possible, en se mettant à l’écart des pressions politiques et économiques (cf. code de déontologie.)

Sans parti pris, pourquoi incité à bruler le palais du Moogho Naaba ? Que ça soit le palais du chef coutumier des Bobos, des Dagaras, des Bissas , des peulhs et autres, je refuse et condamne sans réserve cette acte.

De Naaba Koutou a l’actuel Naaba, le royaume mossi a toujours œuvré pour la paix. Des exemples récents nous a prouvé que des officiers de l’armée quand ils avaient le feu aux fesses, ils n’hésitent pas à escalader le mur du Palais du Moogho Naaba pour être sauver.

Que ceux comme ces faux journalistes qui ont eu l’idée de bruler le palais du Moogho Naaba sachent qu’un peuple sans culture est un peuple sans âme.

La culture est la seule valeur pour identifier tout un peuple. Et ceux qui sont les porteurs de ses valeurs culturels sont nos chefs coutumiers, dont leurs continuités des coutumes de l’ancêtre au grand-père, allant au père en fils, restent une référencé de notre jeune démocratie qui cherche son vrai chemin.

Ce sont des chefs coutumiers comme celui des mossis, des Bobos, des Bissas des Dagaras et autres qu’au Burkina nos sociétés traditionnelles ne sont pas encore mortes, elles vivent, dictent nos réflexions et comportements, et elles sont un réservoir de sagesse encore utilisable pour redresser la barre de nos errements et de la mauvaise imitation du modèle occidental. A l’image d’autres civilisations, notre culture contient beaucoup d’aspects positifs.

Ici je tire mon chapeau au procureur du Faso et les enquêteurs, car, ’’’’’le combat pour la justice est celui le plus difficile a mener car, on ne se bat pour personne en particulier, mais pour que la JUSTICE soit pour TOUS (sans exception).

La liberté de la presse et le respect de la déontologie journalistique vont de pair avec la bonne gouvernance. Dans un pays comme le nôtre, le journalisme d’investigation doit exister a l’exemple de Norbert Zongo, mais en vertu de la déontologie, il ne faut pas confondre investigation et calomnie. Il n’y a pas de place pour les affabulations et les rumeurs.

Souvent il n’est pas productif de laisser les journalistes faire impunément N’IMPORTE QUOI ! Il y a une déontologie, si elle n’est pas assortie de mesures réellement contraignantes et appliquées, où va-t-on ?

’’’Ces deux journalistes doivent comprendre qu’il faut faire attention au poids des mots, surtout prononcés devant un peuple Burkinabé qui prend à la lettre et au sens propre ce qu’il entend

Un journaliste ne doit pas "manipuler" l’information, mais la traduire sans déformation en lui donnant la juste importance qui découle de son contexte. Toute autre forme de traitement est du ressort de la COMMUNICATION


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