Burkina Faso : Le gouvernement juge de manipulations déguisées l’article de Libération

Maintenant, on fait quoi ? prendre les mêmes sanctions que contre RFI et France 24 ?
Vous voyez, vous vous tirez une balle dans la jambe en vous aveuglant avec le populisme.
Il est évident que si c’est ce que le journal a écrit, c’est une bêtise par ce que jamais nos soldats et VDP ne feraient cela.
Il est aussi évident que le Burkina n’a aucune possibilité d’empêcher au journal libération de paraître. Par contre , si les relations diplomatiques étaient fonctionelles, on aurait encore la possibilité d’utiliser les canaux diplomatiques pour une clarification qui atteigne le public francais qui pourrait être horrifié par un tel écrit. Malheureusement ce n’est plus le cas et enlever des citoyens qu’on enrôle de force ne joue pas en faveur de la crédibilité des dirrigeants et de l’armée . Voilà pourquoi on vous demande de rester dans la légalité, sinon à ce rhythme , ne soyez pas surpris de voir la CPI acceuillir des gens un jour, ne serait-ce que pour le temps de clarifier des accusations graves .
Plus loin , finalement les juges qui actuellement ne font pas leur travail de mettre la lumière sur les torsions des droits individuels sont en fait les vrais ennemis des dirrigeants actuels parce qu’ils les laisseront trop de dossiers non élucidés sur le dos . Raison pour laquelle je vous le repète aussi, il n’yaura pas de refondation sans refondation de l’appareil judiciaire et son contenu . Oui, il faudra que tous ceux qui ne font pas leur travail comme ces juges constitutionnels qui au lieu de défendre la constitution participent à son viol finissent par assumer leurs manquements et que les procureurs clarifient toutes ces accusations récurrentes d’exactions. Soit elles sont fondées et on sanctionne les auteurs ou elles sont infondées et on sanctionne ceux qui accusent sans preuves. Dans le cas contraire, ces manquements se poursuivront et ne pourront être stoppées par une dérive autocratique.

Passakziri