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Conseil supérieur de la communication : Des recommandations pour éviter que les médias du Faso ne soient utilisés contre le Faso

13 mars 2023, 21:42, par Gwandba

kwiliga

Nous sommes tous affectés par ce que vit notre sous région. D’autant que cette situation ne se contente pas d’opposer des idéologies mais crée des morts de touts côtés. Ce qui donne le caractère urgent et vital de changer de fusil d’épaule pour trouver urgemment la bonne solution qui arrêtera cette saignée.

Or, la factualité dont vous faites allusion se révèle parfois un piège car, fruit d’une seule et unique lecture qui oriente les éléments et forge une vérité dont tout idée même de la contestation peut amener son auteur à faire l’objet d’accusation pour les plus chanceux, et la condamnation directe d’être manipulé par Raogo ou Poko pour les malchanceux.

Vous semblez ne pas prendre en compte l’adaptation des damnés qui , comme ceux qui utilisent avec ruse, "le bloc de constitutionnalité" pour changer les règles du jeu en leurs faveurs. Une sagesse dit pourtant que lorsqu’une loi est injuste, il ne faut pas hésiter à la combattre et la contourner.

Pour illustrer mes propos, je vous prend quelques exemples.
- Blaise Compaoré avec son projet funeste de mettre en place un sénat qu’il allait utiliser avec factualité et bénédiction pour le viol constitutionnel de l’article 37 lui pourtant factuel et constitutionnel.

- Vous avez en Côte d’ivoire le même scénario avec Alassane OUATTRA. Comme vous dites, "plus c’est gros, mieux ça passe." C’est passé avec même la bénédiction de ceux qui nous rabattent les oreilles en nous parlant de règles démocratiques à respecter. Deux poids, deux mesures n’est-ce pas ?

Quant à vos neuf points évoqués, permettez une autre lecture de sorte à considérer la particularité de la situation dans laquelle on se trouve. Ne serions-nous pas dans une zone de confluence où tout se reconstruit en ayant fait en amont, le constat de ce qui avait marché et ce qui ne l’a pas été ?

Il serait difficile de vouloir fonctionner comme si tout est normal dans le pays et laisser les uns, les autres continuer leurs propagandes politiciennes qui n’ont pour seuls buts la conquête du pouvoir. Ne soyons naïfs plus qu’il n’en faut.

D’autant que ces mesures ont été lever progressivement. je peux vous confirmer que les frontières sont réouvertes dès les jours qui ont suivi la prise du pouvoir d’octobre passé. Et suspendre n’est interdire.

Concernant le panafricanisme, c’est juste dommage que vous ne vouliez pas revenir sur le sujet. Ce qui aurait permis de lever un nombre de doutes sur certaines de vos interventions à ce sujet.

Je suis rassuré que vous ne faites pas parti de ceux qui applaudissent quand le pays vit des difficultés. ça prête à confusion parfois.

Je ne pense pas que tous ceux qui demandent d’accompagner l’équipe gouvernante actuelle soient populistes sans objectivités. Dire cela revient à jouer un jeu politicien.

Il est clair que les règles d’avant sont à bannir à jamais. Qui pouvait imaginer jusqu’à quel point Rock et ses sbires se foutaient royalement de la souffrance de nos populations ?? Le nombre de dossier de détournements des fonds publics est criminel. Pourtant, nous étions dans un bloc constitutionnel en bonne santé. Sauf que ces escrocs brandissent justement la constitution comme bouclier et volent honteusement.

Quand ça ne marche pas, il faut changer !!!

"L’imposture pseudo-sankariste : La première annonce de notre gouvernement concernant l’effort de soutien patriotique, évoquait le prélèvement de 1% des salaires.
Il a suffi d’une déclaration indignée de l’UAS, expliquant qu’il fallait chercher l’argent ailleurs, pour que notre gouvernement recule sans aucun combat, sans plus jamais en parler."

A un moment, il faut savoir ce que nous voulons. On ne peut pas reprocher une chose et son contraire à quelqu’un sans se questionner soi-même de sa propre cohérence.

Le gouvernement fait une proposition qui ne bénéficie pas l’adhésion de tous. Il la met de côté et se voit reprocher de ne pas être une dictature. Si c’est ce que certains veulent ils peuvent le dire ouvertement sinon c’est incohérent simplement.

Quant à la rue, il faudrait compter avec parce qu’aujourd’hui, elle le contre pouvoir des sans voix longtemps brimée par une élite corrompue et corruptible. Les choses changent et les hommes devraient également changer. L’ancien logiciel est caduque. Il faut maintenant mettre de côté nos susceptibilités et avancer ensemble pour un demain meilleurs.


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