« Le Burkina a une tradition de tolérance ethnique, religieuse et d’opinions … » (sous-secrétaire d’Etat adjoint américain, Michael Heath)

Monsieur le sous-secrétaire d’Etat adjoint américain, nous vous prions, lors de votre retour aux USA, de faire un tour en France pour répéter ce qui vous venez de dire : « Nous avons espoir que le Burkina va réussir dans sa transition. (…). Je me réjouis de la tradition de tolérance ethnique, religieuse et d’opinions. » En France on prétend qu’il y aura la catastrophe et le génocide comme au Rwanda et en Centrafrique. Quant à nous au Faso, on le répètera aussi aux média, aux activistes et autres internautes, qui à longueur de journée, montrent leur pays et leurs autorités avec le doigt gauche. Je suis peiné de voir certains débattre de tous leurs problèmes de famille sur la place du marché. C’est à quelle fin ? Je partage le point de vue d’un activiste qui dit qu’en temps de guerre, il n’y a pas de vérité mais plutôt des camps. On a envie d’inviter certains à revisiter les grandes guerres pour voir les comportements des populations par rapport à leurs pays et même ceux qui nous ont apporté cette soi-disant DEMOCRATIE. En effet, lorsqu’on dit que l’armée burkinabè a fait ceci et que les populations ont eu cela, ça sert quel camp ? De tout le tort que les pays orientaux ou occidentaux ont fait ou continuent de faire à l’Afrique, combien de média, d’internautes ou d’activistes de ces pays en font l’écho au compte des africains ? Si les burkinabè ne montrent pas leur vraie appartenance au Faso en temps de guerre, c’est à quel temps qu’on pourra compter sur eux, vraiment ?