Manifestations « anti-françaises » à Ouaga : « Nos valeurs sociales cardinales comme le respect de la mort foutent le camp », déplore Dr Ablassé Ouédraogo

Dans quelle pays au monde, il n’existe pas de marches, de revendications populaires, etc ?
Beaucoup de burkinabè sont toujours dans le passé. La "rue" fait partie du peuple. Le Président et ses collaborateurs sont de notre génération ; ils sauront y tirer ce qu’il faut de bien. Votre temps est derrière et vos idées sont caduques.
Tous ceux qui ont le mot "rue" dans la bouche comme quelque chose de moins bon sont complètement dans l’erreur. Ils doivent revoir leur considération du burkinabè tout court (que le burkinabè soit dans la rue ou dans sa maison ou dans son bureau climatisé, un burkinabè est un burkinabè). Une société digne de ce nom ne se morcèle pas en gens reconnus citoyens et en d’autres non reconnus comme citoyens et qu’on peut honteusement appeler "rue". Le faire en dénigrant la "rue" c’est la plus piètre des manières.