Coopération : Nathalie Yamb interdite de séjour sur le territoire français

Hum, suffit-il de s’attaquer à la politique de la France en Afrique ?
Le véritable adversaire n’est-il pas le grand capitalisme mondial, auprès duquel les Macron et autre dirigeants prennent leurs ordres.
Hors, force est de constater que Madame Yamb a travaillé toute sa vie au service de ces puissants, occupant pour exemple le poste de consultante en stratégie, responsable des ressources humaines et de la communication pour la filiale camerounaise de l’armateur Maersk. Elle a dirigé au Nigéria le service Emploi et Formation d’APM Terminals, une filiale de Maersk.
En 2007, elle s’installe en Côte d’Ivoire pour occuper le poste de directrice générale des ressources humaines pour la filiale locale de l’opérateur de télécommunications MTN.
Outre ces fonctions, en 2021, Nathalie Yamb a participé, en tant que Leader, à des évènements promotionnels en faveur d’un programme d’investissement à haut rendement connu sous le nom de Liyeplimal, qui est accusé de fonctionner en pyramide de Ponzi — ce qui le rend illégal dans de nombreux pays —, la dénomination Leader étant réservée à ses membres haut placés.
La participation de Nathalie Yamb à ces évènements a lieu à une époque à laquelle le Liyeplimal et sa société gérante, Global Investment Trading, étaient déjà sommés de cesser leurs activités jugées frauduleuses par les gendarmes financiers de plusieurs pays, dont la COSUMAF en Afrique centrale et la CREPMF en Côte d’Ivoire, pays où Nathalie Yamb exerce des fonctions politiques.
En 2021, l’affaire des « Pandora Papers » a révélé qu’elle était propriétaire d’une société-écran, Hutchinson Hastings & Partners LLC, immatriculée dans l’État du Delaware, dont les impôts sur les sociétés sont particulièrement faibles.
Et moi qui pensais que l’exemplarité était primordiale pour nos ardents panafricanistes.
Mais non, à partir du moment où la personne gueule contre la France, elle est bien, et tout le reste, on s’en fout.