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Burkina : « Oui, j’ai rencontré Blaise Compaoré à Abidjan. C’était une visite de courtoisie » (Anaïs Drabo)

8 juin 2022, 12:49, par Ka

Ouaou mon ami SOME ! J’ai lu et relu ton commentaire pertinent, et je n’ai rien à ajouter que de m’attarder sur la ‘’’différence,’’’ et nos différences depuis qu’on est sur le forum est une grande richesse. Et comme tu le sais, la différence de notre génération a pour racine fessard le nid de la politique voltaïque –Burkinabé de 1965-80 et a continuer avec une autre génération dit les fous du CDR des étages de ce fameux immeuble comme celui de notre ambassade dont on ne peut pas dissocié le nom de Maurice Yaméogo sans oublié son fidèle Guisou ambassadeur.

Pour te dire mon ami SOME, qu’il fut un temps quand on se trouvait avec le feu Valère, on parlait de nos différences nés de gauche et de droite : Et qu’il soit un étudiant Voltaïque à Dijon, à Bordeaux, à Toulouse, à Nantes a Montpelier, à Moscou, a Cuba ou ailleurs, nos différences se réglaient a fessard la maison des étudiants Burkinabé.
Et à notre époque, on savait que derrière les deux termes gauche et droite avec des idées différentes, se cachent des hommes qui se combattent mutuellement pour défendre leurs intérêts appelés intérêts de classe. Oui mon ami SOME, je peux en dire plus sur le débat au sein de l’UGEB et AEVO, mais avant ce débat nos objectifs opposés d’hommes de droite et de gauche se livraient une bataille politique. Chaque camp fut amené à s’organiser d’où la naissance des partis pour avoir le maximum de gens avec soi.

C’est ce qui s’est passé en Haute-Volta avec notre génération : il y a eu des partis de droite et des partis de gauche. Le RDA, l’UNDD, l’UNL, Le GAP, Le MLN, le FPV. Tous des partis de droite dissous.
Le PAILIPAD, l’ULC, le PCRV, des partis de gauche dissous.
Et si je parle de la deuxième génération avec des CDR des étages qui se battaient en gauche et a droite, c’est qu’à partir du 4 Aout 1983, la gauche parlant, a renversé la droite au pouvoir pour défendre aussi ses intérêts de classe, c’est a dire les intérêts du plus grand nombre, à savoir le peuple. Mais a ce qui me concerne, après la révolution inachevée de Thomas Sankara, j’ai opté pour les régimes démocratiques que les coups d’états a la maternel qui retarde l’avancer de notre pays. La première chose que font les faiseurs de coups d’état, c’est de suspendre la Constitution. Pour ces gens-là, le texte est donc nul et de nul effet, ce n’est pas la menace de "la rigueur de la loi" qui va les faire reculer, ce sont des destructeurs de la démocratie. Mon ami SOME, merci pour ton commentaire pertinent.


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