Accueil > ... > Forum 2584236

Rémunération des ministres au Burkina : Quand la mauvaise foi, la crise de confiance et l’égocentrisme s’en mêlent !

20 mai 2022, 23:00, par Dibi

Notre raison est faite. Nous savons maintenant de quoi est le nom de Sandaogo Damiba, un réactionnaire, endocolonial.
Chez lui, il n’y a aucun espoir de changement, ni dans les gestes, ni dans les mots.
Partout, il répète à la nausée, les mêmes gestes, assis tel un Roi Moaga en son trône et seul en réalité.
Et partout, il sert le même discours : la restauration du régime néocolonial au Burkina-Faso, depuis l’inversion brutale et criminelle de la RDP de Thomas Sankara. Rien ne l’affecte. Il enfile des perles de promesses vagues sur la sauvegarde de l’intégrité territoriale de Etat failli, corrompu et pourri au sommet où tous, semblent venus pour se servir et se remplir les poches (7.500.500 fcfa/mois pour Sandaogo et 2.300.000 fcfa pour ses ministres. Un Etat géré par l’incompétence, et en voie de dislocation, aux moyens des forces Barkhane, et de morcellement entre Féodaux Centraux et Féodaux périphériques du Djelgodji et Liptako Gurma.
Partout Sandogo Damiba répète les mêmes truismes, les mêmes antiennes, par pauvreté de vision politique, ou par inculture critique historique. Toute chose que notre peuple rejette, instruit massivement par l’expérience révolutionnaire de Thomas Sankara et l’apport continu des multiples courants du progressisme démocratique qui informent en interne et en externe sa conscience des luttes et de l’Etat. Avec Damiba, c’est l’inverse : un enracinement idéologique néocolonial et un parcours intellectuel et social d’officier réactionnaire et embourgeoisé ; un classique dans nos armées.
On espère qu’il sait ce qu’est un Etat. Sa politique de main tendue aux groupes djihadistes égorgeurs au nom d’un Islam cannibale, inquiète. Avec son Ministre Boli, ils nous parlent de négociation « avec nos propres enfants » ; mais à coût de de centaines de Milliards de Fcfa par an. On achèterait ainsi à nos propres fils qui ont égorgé et violé leurs mères, soeurs, tantes ou cousines… les cordes de notre pendaison ; un comble !
En histoire, les familles, comme les Etats, connaissent des dissentions internes ou imposées de l’extérieur. Chez nous les djihadistes agissent comme des facteurs de dissension interne et externe en tant qu’éléments proxy d’une guerre hybride d’origine occidentale.
Bien souvent, les attaques contre la société sont portées par des éléments internes – suprématistes Blancs aux USA, islamistes Tibétains ou Ouigours en Chine, oligarques dissidents en Russie… !
Au Burkina-Faso, c’est pareil. Mais Damiba, faute de gagner la guerre par les armes, arme nos djihadistes, ces éléments socio-ethniques, au motif que ce sont nos propres enfants, en leur jetant des Milliards de Francs CFA comme prix de notre sécurité négociée ; un marché de dupes où tout le monde se sert et se sait gagnant. Pas mal, pour des pourritures et des oisifs engagés dans un Islam cannibale ! Et de quoi donner des idées à tous nos déclassés et chômeurs urbains. Avec une telle politique Sandaogo Damiba et sa suite considèrent l’Etat Burkinabè comme une prise de guerre à partager à la découpe, à l’exemple même des djihadistes qui, d’autorité partout se servent matériellement et même sexuellement sur la bête.
Avec Damiba, le mépris de notre peuple semble sans bornes. L’injustifiable est justifié. Un texte nauséeux de 2008, édicté par le satrape Compaoré Kouacou et ses héritiers, est ressorti comme argumentaire vaseux sur le principe des « salaires négociés » revu-corrigé par un autre principe de révalorisation mafieuse pour le profit de toutes les ordures réactionnaires qui grenouillent dans les vases communiquants sales de l’Etat failli, et ses grilles salariales faussement méritocratiques entre public d’Etat, privé des monopoles de prédation impérialiste et haut fonctionnariat international intégré aux structures réseautiques du néolibéralisme. Mais que ces gens restent donc, dans le Privé ou dans l’International, si être Ministre burkinabè n’est pas bien payé à leurs yeux, pour leurs besoins, ceux de leurs bourgeoises ou de leurs rejetons débilités !
Pour nous, une vie est égale à une vie ! Et les besoins de bien être, de santé, d’éducation, de culture, sont les mêmes pour tous… Tout comme l’évolution du coût de la vie pèse du même poids pour tout burkinabè ; ainsi que la difficulté du contexte qui est pire pour les faibles de la masse de notre peuple. Seuls, des médiocres - secrétaire général, ministre, haut-cadre - d’une régime néocolonial dégénérescent peuvent penser le contraire, dans un contexte grandissant de vie chère et d’explosion des inégalités.
C’est ainsi que de Sandaogo Damiba , notre raison est faite.
A lui, son MPSR et tous ses serviteurs zélés dans la direction néocoloniale du Burkina-Faso, on souhaiterait qu’ils appliquent d’abord à eux-mêmes, ce qu’ils nous reprochent d’égocentrisme et de jalousie. Et que dans ce pays, Jamais, l’Anormal ne devienne Normal !
Na an lara, an sara !
La patrie ou la mort !


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés