Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Rémunération des ministres au Burkina : « Aucun ministre n’a négocié son salaire », clarifie Lionel Bilgo
19 mai 2022, 17:04, par
Sisiphe
Nos donneurs de leçons d’hier, ces chantres de la démocratie, ces apôtres à l’éloge facile du patriotisme et de la gouvernance par l’exemple, chantaient sur tous les plateaux que les dirigeants d’antan devaient s’astreindre à une certaine exemplarité.
Ainsi, avant de demander au citoyen lambda de se serrer la ceinture, nos dirigeants devraient s’y coller...ce qui était juste comme analyse.
Aujourd’hui au pouvoir, à la faveur d’une transition de refondation qui s’apparente plus à de la prédation, nos ministres-donneurs de leçons trouvent approprié de s’accorder un salaire, qui réprésente le double de ce que leurs prédecesseurs touchaient.
Et dire qu’on traverse une période bien difficile, avec un rencherissement du coût de la vie, de nature à "clochardiser" les salariés...
J’aimerais donc poser la question à Bilgo et Bassolma : que diriez vous si une fronde sociale s’ouvrait, avec une revendication d’augmentation de salaire ?
Au passage, trouvez vraiment que c’est une gouvernance par le "bon" exemple, ce qui nous est servit en ce moment ? Qu’on ne sache pas combien le président Damiba touche comme salaire, cela ne vous émeut-il pas ? Qu’en est-il de vos convictions d’hier, qui semble être renvoyées au calendes grecques ? Le pouvoir révèle les hommes, il parait !
Nos donneurs de leçons d’hier, ces chantres de la démocratie, ces apôtres à l’éloge facile du patriotisme et de la gouvernance par l’exemple, chantaient sur tous les plateaux que les dirigeants d’antan devaient s’astreindre à une certaine exemplarité.
Ainsi, avant de demander au citoyen lambda de se serrer la ceinture, nos dirigeants devraient s’y coller...ce qui était juste comme analyse.
Aujourd’hui au pouvoir, à la faveur d’une transition de refondation qui s’apparente plus à de la prédation, nos ministres-donneurs de leçons trouvent approprié de s’accorder un salaire, qui réprésente le double de ce que leurs prédecesseurs touchaient.
Et dire qu’on traverse une période bien difficile, avec un rencherissement du coût de la vie, de nature à "clochardiser" les salariés...
J’aimerais donc poser la question à Bilgo et Bassolma : que diriez vous si une fronde sociale s’ouvrait, avec une revendication d’augmentation de salaire ?
Au passage, trouvez vraiment que c’est une gouvernance par le "bon" exemple, ce qui nous est servit en ce moment ? Qu’on ne sache pas combien le président Damiba touche comme salaire, cela ne vous émeut-il pas ? Qu’en est-il de vos convictions d’hier, qui semble être renvoyées au calendes grecques ? Le pouvoir révèle les hommes, il parait !