Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Dépigmentation au Burkina : « Il faut accompagner celles qui décident d’arrêter », Dr Awa Traoré dermatologue-vénérologue
16 mai 2022, 09:37, par
Dibi
Merci à vous Dr Awa Traoré !
C’est la première fois que cette question est abordée frontalement dans un média burkinabè par la Dermatologue-Médecin que vous êtes.
La femme africaine d’extraction sociale de petite bourgeoisie aliénée porte en elle une image de soi peu valorisée ; d’ou cette tendance massive, du recours à la dépigmentation, au moyen de toutes sortes mixtures et crèmes de dépigmentation.
Le phénomène va croissant, de paire avec l’urbanisation et la dictature d’une prétendue esthétique corporelle qui se veut en phase avec l’air du temps. Un air irrespirable où transpire l’idéologie néocoloniale frelatée qui pousse les femmes à se conformer à des modèles d’esthétiques corporelles marchandes. Mais à quel prix ?
Au prix de défiguration corporelle malodorante et à zones d’ombres de soi, et dont les effets sur la santé de la peau peuvent être désastreux. Aussi, votre interview, est à saluer. Elle satisfait à une politique de prévention et de sensibilisation au plan de la santé publique et par rapport à cette question de la dépigmentation, à laquelle recourent, massivement de plus en plus de jeunes femmes burkinabé et africaines dans toutes nos villes ; phénomène devant lequel la classe politique et les élites intellectuelles et médiatiques néocoloniale ne font absolument rien ! La santé et l’aliénation-soumission des femmes à des injonctions de malades sexuels, ne sont pas leurs affaires !
Encore merci à vous Madame Traoré Awa pour ce début de prévention salutaire !
Na an lara, an sara !
La patrie ou la mort !
Merci à vous Dr Awa Traoré !
C’est la première fois que cette question est abordée frontalement dans un média burkinabè par la Dermatologue-Médecin que vous êtes.
La femme africaine d’extraction sociale de petite bourgeoisie aliénée porte en elle une image de soi peu valorisée ; d’ou cette tendance massive, du recours à la dépigmentation, au moyen de toutes sortes mixtures et crèmes de dépigmentation.
Le phénomène va croissant, de paire avec l’urbanisation et la dictature d’une prétendue esthétique corporelle qui se veut en phase avec l’air du temps. Un air irrespirable où transpire l’idéologie néocoloniale frelatée qui pousse les femmes à se conformer à des modèles d’esthétiques corporelles marchandes. Mais à quel prix ?
Au prix de défiguration corporelle malodorante et à zones d’ombres de soi, et dont les effets sur la santé de la peau peuvent être désastreux. Aussi, votre interview, est à saluer. Elle satisfait à une politique de prévention et de sensibilisation au plan de la santé publique et par rapport à cette question de la dépigmentation, à laquelle recourent, massivement de plus en plus de jeunes femmes burkinabé et africaines dans toutes nos villes ; phénomène devant lequel la classe politique et les élites intellectuelles et médiatiques néocoloniale ne font absolument rien ! La santé et l’aliénation-soumission des femmes à des injonctions de malades sexuels, ne sont pas leurs affaires !
Encore merci à vous Madame Traoré Awa pour ce début de prévention salutaire !
Na an lara, an sara !
La patrie ou la mort !