Absence d’alternative politique crédible au Burkina Faso : Et si les « forces du progrès » s’engageaient résolument dans la bataille…

Belle proposition en théorie et bon diagnostic. Sur un plan sociologique, ceux que vous appelez forces du progrès ne peuvent conquérir le pouvoir d’État par l’electoralisme, l’exercer et réussir. La sociologie de l’électeur burkinabè ne s’y prête pas. Du reste, vous avez vous même relevé qu’il faut une masse critique importante de citoyens consciencieux et lucides. Là, il va falloir encore attendre. Savez-vous d’ailleurs que de telles initiatives volontaristes ont fait flop ? Je peux vous en citer des tonnes. Néanmoins, ce n’est pas pour autant qu’il faut désespèrer. À mon avis, on a embrassé trop tôt le suffrage universel direct en cédant aux injonctions du discours de la Baule. L’autre facteur, est qu’un pan entier de notre génération est encore prisonnier des guéguerre des aînés : partisans entre RNDP et RDP toujours prégnant. Il faut que l’on brise ces chaines. À mon avis, l’unique occasion historique et monumentale, c’est 2014 et on l’a mal négocié. L’histoire donne rarement une seconde chance. Bref. Merci de la réflexion.