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Burkina/Transition : « Notre pays a besoin d’asseoir définitivement des institutions fortes et équilibrées » (Pr Aboubacar Toguyeni)

5 mai 2022, 08:20, par Passakziri

"Notre pays a besoin d’asseoir définitivement des institutions fortes et équilibrées ".
Sur je suis entièrement d’accord. Seulement je me pose la question à savoir si une bonne partie de nos populations voit la nécéssité d’avoir des institutions fortes et équilibrées, si même 20% de cette assemblée que vous dirrigez professeur les veut. A voir sa constitution je suis pessimiste sur ce point, car la qualité des membres n’est pas à la hauteur des attentes. Elle n’est pas à la hauteur parce que voici un groupe de citoyens qui a réfusé de faire du sacrifice d’omineux emouluments pour asseoir d’abord une assemblée forte.L’ambasadeur allemand assis en arriére plan peut bien vous éclairer que des institutions fortes ne se construisent pas sans sacrifices , souvent extrême d’une partie de ses citoyens qui sert alors de boussole pour les génération qui suivront. Il pourra vous parler de l’histoire de la democratie allemande , de la Hambacher Fest en 1832 en passant par la revolution de 1848/1849 etc. des sacrifices ont été consentis par beaucoup de citoyens.de ce pays, et les autres grandes démocraties aux institutions fortes ont toutes eu leurs sacrifices. Chez nous au Faso, vous n’avez pas été en mésure de faire le sacrifice minimum en acceptant le bénévolat, donc mon péssimisme prédomine. Nous pensions avoir franchi une étape importante et avoir fait nos sacrifices en 2014 et 2015, mais hélas, l’histoire nous a prouvé qu#ils n’auraient servi à rien.
Allant plus loin, je me demande si la construction d’institutions fortes est possible avec des populations qui rêvent plûtot d’hommes forts. Je ne vois pas comment quelqu’un qui voit en Poutine un dirrigeant exemplaire peut souhaiter sérieusement avoir des institutions fortes comme en Allemagne , en France ou aux USA. Les deux sont diamétralement opposés. Donc je ne me fais auccune illusion, des institutions fortes et équilibrées ne sont pas possible avec les générations actuelles de notre pays, encore moins avec la classe dirrigeante actuelle. Si nous avons de la chance, nos arrières pétits-enfants en reparleront. Pour le moment c’est un pas en avant , dix en arrière, quatre à droite, six à gauche. Je suis curieux de voir comment nous y arriveront .

Passakziri


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