LCL Daba NAON : « Le MPSR invite tous les Burkinabè à s’impliquer sans réserve dans le processus en cours pour une restauration de notre intégrité »

A) Merci mon LCL pour votre exhortation. Cependant, permettez moi d’apporter quelques amendements de langage corporel. Cela peut etre très comprehensible de devoir prendre la parole dans ces circonstances nationales. Voici quelques element de langage corporel que nous vous proposons pour amendements :
 on sent la crispation sur votre visage : j’ai suivi un extrait de votre discours à la Télé. Il se peut que mon constat soit juste passager et très partiel.
 Dans le ton de votre voix, je lis personellement un peu de controverse. Cela est normal mais doit être surmonté. Je ne suis pas sûr de faire mieux que vous dans les mêmes conditions. Il se peut que je me trompe totalement à travers ces morceaux de la RTB.
 Regardons ensemble d’autres acteurs. On peut separer la vigueur communicationnel (semantique) d’un propos de sa vigueur prosodique. La prosodie, c’est l’ensemble de la musique de la voix d"une personne pendant son elocution : timbre, ton haut ou bas ou neutre, la vitesse d’elocution, les points d’attaques comme en Solfège, etc ...
 C’est ce qu’on peut admirer en votre co-equipier, le President du Faso actuel le LCL Damiba, qui sait allier une prosodie neutre à un fonds discursif engagé. De même, Shoguel Maiga au Mali est à admirer aussi sur ce plan. "We live and learn", on ne cesse jamais d’en apprendre de la vie !

B) Questions
1) Qu’entendons nous par Forces Vives de la Nation : n’y a-t-il pas une necessité de rappeler son sens juste par une definition par comprehension (c’est à dire en enumerant ceux qui font partie). Pourquoi est-ce que j’en parle ? Le ton donné par la grande majorité du Peuple à cette phase de notre Histoire porte l’avantage d’être nominativement incriminatif mais l’inconvenient d’un risque d’agoraphobie surtout pour les anciens acteurs de la scène politique. C’est pourquoi, il faut être enumeratif à titre de rappel dans l’expression "Forces Vives de la Nation" pour soucis d’inclusivité explicite.
2) Une journée est-elle suffisante pour de telles assises ?
3) A-t-on pris soin de distribuer les conclusions de la Commission Technique aux participants avant le jour J ?

C) Propositions
1) Je pense ces assises doivent être la première d’une serie d’autres (au moins une autre si ce n’est 2) à venir dans une dynamique d’echelonnabilité, de retroaction (feedback) et de plus grande inclusivité. Au Mali, les assises de la Refondation ont eu lieu après une mise en place d’un comité de Transition incluant les grands acteurs du changement (Amina Fofana par exemple) et autres personnes-ressources.

D) Du reste, comme l’a souligné un juriste constitutionnaliste (si je m’abuse), notre Nation fait fasse à un etat de necessité (sens juridique du terme). Et aucun choix ne peut être parfait si ce n’est à tout le moins, permissif (cours de theologie). Ce qui compte face à cet etat de necessité, c’est de faire du Machine Learning pour aller vite.