Burkina Faso : Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) annonce avoir pris le pouvoir
24 janvier 2022, 18:58, par
Lumière
Un « boys »
Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, comme un grand nombre des chefs militaires nommés début décembre, est de ceux que l’ancien Président de transition Michel Kafando avait surnommé « les boys », parce qu’ils s’étaient opposés au coup d’État de 2015 mené par des éléments de l’ex-RSP, le régiment de sécurité présidentielle, dissout par la suite.
Le lieutenant-colonel Damiba avait d’ailleurs témoigné en 2019 lors du procès du Général Diendéré. On en trouve trace dans la presse burkinabè (lefaso.net, Burkina24) : à l’époque, selon les articles relatant ce procès, Paul-Henri Damiba était commandant d’une unité antiterroriste, en poste à Dori. Lui-même ancien du RSP, il expliquait avoir reçu, en 2015, un appel téléphonique du général Djibril Bassolé, qui lui demandait s’il venait en renfort à Ouagadougou. Ce à quoi Paul-Henri Damiba avait répondu par la négative.
Le lieutenant-colonel Damiba, selon plusieurs sources, aurait côtoyé, durant sa formation au sein de l’armée nationale, le colonel Zoungrana, arrêté il y a deux semaines, justement parce qu’il était soupçonné de préparer un coup d’État.
Un « boys »
Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, comme un grand nombre des chefs militaires nommés début décembre, est de ceux que l’ancien Président de transition Michel Kafando avait surnommé « les boys », parce qu’ils s’étaient opposés au coup d’État de 2015 mené par des éléments de l’ex-RSP, le régiment de sécurité présidentielle, dissout par la suite.
Le lieutenant-colonel Damiba avait d’ailleurs témoigné en 2019 lors du procès du Général Diendéré. On en trouve trace dans la presse burkinabè (lefaso.net, Burkina24) : à l’époque, selon les articles relatant ce procès, Paul-Henri Damiba était commandant d’une unité antiterroriste, en poste à Dori. Lui-même ancien du RSP, il expliquait avoir reçu, en 2015, un appel téléphonique du général Djibril Bassolé, qui lui demandait s’il venait en renfort à Ouagadougou. Ce à quoi Paul-Henri Damiba avait répondu par la négative.
Le lieutenant-colonel Damiba, selon plusieurs sources, aurait côtoyé, durant sa formation au sein de l’armée nationale, le colonel Zoungrana, arrêté il y a deux semaines, justement parce qu’il était soupçonné de préparer un coup d’État.
Source RFI