Ambassade du Burkina Faso à Paris : Fulgance Remis DANDJINOU officiellement installé

La Macronie n’est pas à une désinvolture diplomatique près. Même francophile bon teint, on est ici, reçu par les sous-fifres de la diplomatie française. Normal ! Et Mr Fulgance Remis Dandjinou est le premier à ne pas en prendre ombrage. A Ouagadougou, à Zogona, l’autre qui a les deux pieds dans le même sabot, a été pris pour l’agent de services techniques de la climatisation, sans qu’il ne bronche ! Et ça restera gravé dans nos annales politico-diplomatiques pour les générations futures.
Thomas Sankara aurait réagi autrement face à de pareilles insultes, humiliations peut diplomatiques et sans respect pour notre peuple, de la part d’un gamin sous-jupe-maternelle, et accueilli en l’hôte ! Celui-là même qui emmerde les Français, insulte les ouvriers et les petites gens, qui a éborgné des dizaines de Gilets jaunes, traité les ouvrières bretonnes d’analphabètes, se gausse de l’élite intellectuelle et politique de droite comme de gauche française couchée à ses pieds ; n’a que faire des ambassadeurs nègres de basse-cour !
Que les B. Alpha, les R. Coulibaly et toute l’élite francophile burkinabè, ouest-africaine affairiste se le tiennent pour dit : la France de papa ne s’embarrasse plus de domestiques de service ; et ce depuis longtemps ; cette France qui s’est montrée inapte a honoré les funérailles de L. Senghor et a joué les veuves éplorées sur le cercueil de O.Bongo au Gabon. Et pour cause ?
Ce qui intéresse cette France colonialiste, c’est la domination et la prédation sous la surveillance vigilante de ses Bases militaires et bancocratiques du F.CFA et de la CEDEAO.
Le grand tournant géo-diplomatique qui compte désormais pour elle, c’est son inscription-enracinement dans le grand jeu Euro-Atlantiste, en caniche couché derrière l’oligarchie militaro-industrielle sénile états-uniens. A part cela, rien d’autre !
Et le poste de Paris sied bien à ce francophile burkinabè, bien heureux d’être là. Il va continuer à se la couler douce et retrouver l’endocolonat burkinabè en exile politique ou de soins de santé en France. Il n’y a pas à s’en faire pour lui, ni à lui souhaiter bon vent dont lui seul connait la direction nauséeuse !
Na an lara, an sara !
La patrie ou la mort !